Modèles culturels, Empire carolingien, Charlemagne, Louis le Pieux, Royaumes des francs Mérovingiens, chrétienté, Pépin le Bref, écclésiastiques, Dynastie carolingienne, théocratie, crise carolingienne, Concile de Vatican II, christianisation
L'empire carolingien, centré sur le palais et les assemblées, était organisé en hiérarchie avec des comtes et des missi dominici pour appliquer la loi. Le pouvoir royal, le ministère, favorisait la fidélité et le renforcement de cette hiérarchie. L'Empire s'efforçait de construire une société chrétienne, l'Église étant au service du roi. L'obligation d'être chrétien et la Renaissance carolingienne ont marqué cette époque, avec une restauration du latin, l'établissement d'un système éducatif sous Charlemagne, et une volonté d'unification autour du modèle romain.
[...] Par exemple, si les paysans estiment que le comte juge de manière partiale, les missi dominici ont la possibilité de juger en appel du tribunal comtal. Ils peuvent casser le jugement du comte et peuvent même le sanctionner mais également ses auxiliaires de ce dernier (ex : viguier, centenier). En effet, le roi carolingien estime qu'il est de son devoir de rendre la justice. Responsable devant Dieu, le roi doit promouvoir une nouvelle idée de la justice. En outre, le roi dispose d'un autre moyen de contrôle, celui de multiplier les vassaux royaux personnages liés au roi par un serment de fidélité). [...]
[...] En effet, il a passé de nombreux séjours dans plusieurs palais. Pour autant, mis à part les conquêtes militaires, Charlemagne restait tout de même au centre de l'empire et n'est, par exemple, presque jamais allé dans le sud. Par ailleurs, en vérité, dans un palais, il est possible de trouver : La chancellerie (ensemble de notaires qui savent compter, lire et écrire en utilisant les bonnes formules), L'archichancelier (chef de la chancellerie). Ici, il est le gardien des archives et du sceau royal permettant d'authentifier les actes. [...]
[...] Théoriquement, les assemblées générales sont des assemblées de tous les hommes libres de l'empire franc. Toutefois, en réalité, celles-ci réunissent ceux qui ont une charge administrative, c'est-à-dire les aristocrates du royaume. En principe, ces assemblées ont lieu 2 fois par an (printemps/automne). D'un côté, l'assemblée du printemps décidait des orientations politiques des années à venir, autrement dit mener ou pas une guerre. De l'autre côté, l'assemblée d'automne était plus réduite et permettait de discuter des affaires courantes. Comment les décisions étaient-elles prises ? [...]
[...] En effet, ici, le pouvoir royal se définit comme un "ministère" (ministerium = service rempli dans le monde romain par les subordonnés, les esclaves). D'une certaine manière, le roi veut montrer à quel point il est au service de Dieu. Même si le roi exerce un pouvoir supérieur au sein de la société humaine, ce pouvoir doit être exercé au service du tout-puissant. Émergeant sous Charlemagne, cette conception est d'autant plus notable sous son fils Louis le Pieux. En effet, dans un capitulaire de 823 ou 825, il explique que la fonction royale doit être vu comme un ministère et que tous ceux exerçant une charge publique sont associés au pouvoir royal. [...]
[...] L'empire Carolingien est avant tout une communauté de fidèles, fidèles du Dieu chrétien et fidèles du roi/empereur, réunis dans l'ecclésia communauté des croyants). [...]
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