Le morcellement politique vient de la mise en place de la seigneurie. Le phénomène seigneurial commence dès 970 mais de manière encore ponctuelle.
Louis VI : 1108-1137 la seigneurie se déploie, nouvelle dynamique
1020/1030 : choc seigneurial
Phénomène seigneurial = 2 niveaux :
-justice
-militaire
[...] Souvent terme au pluriel ie consuetudines ie tous les droits et profits tirés de l'assujettissement de la paysannerie : plus d'autorité supérieure (décidé par le seigneur) apparition avec le changement dynastique (987-990). Si une coutume est trop récente, elle est suspecte (malae consuetudines : usurpation) mais si on fixe une mauvaise coutume, on légitime ce qui est plus ancien (confirmation). Les communautés villageoises doivent constamment faire attention pour ne pas avoir de nouvelles coutumes ex : tous les ans, on fait la même chose pour qu'à la fin la coutume soit acceptée. Peu à peu mélange droits de ban et fonciers. [...]
[...] Mise en place de la seigneurie banale. Le comte possède une forteresse, puis il délègue le pouvoir de ban (convocation de l'ost) et du pouvoir de justice (car il possède un trop grand comté pour pouvoir être partout). Parfois imposition sur d'autres vicarii et sur la paysannerie. BAN JUSTICE ALLEUX V + SMais très vite, apparition de châteaux non-autorisés par le comte châteaux adultérins). Dans ces cas-là, soit il prend le château par la force, soit il le laisse. Ce château a été construit par un aristocrate. [...]
[...] Disparition des alleux et des charges lourdes. Seigneurie : mode d'exploitation du sol et des hommes qui permet à un petit nombre, les seigneurs, d'imposer leur pouvoir aux manants. Seigneurie urbaine ie un grand champ (champêtre) et souvent éclaté (pas un seigneur pour une ville) ou rurale. C'est la forme de domination la plus achevée car garde d'une forteresse confiée par un comte ou un évêque à un vicarius appelé châtelain (pas forcément un vassal). Au départ, pouvoir de ban militaire (Ban = militaire et judiciaire ie qu'il préside le tribunal public). [...]
[...] Imposition de charges ie les exactions dont le montant et la durée sont variables : -corvées faites au château -taille : somme en argent fixée arbitrairement -droit de gîte, de couvert pour le seigneur -tonlieux : taxes sur les péages, les marchandises, les foires, les marchés -banalités : issus des monopoles économiques du seigneur ie moudre son grain au moulin du seigneur, cuire son pain dans son four avec en plus un versement d'argent. Les charges pèsent sur toutes les personnes de son ressort : « hommes du seigneur ». [...]
[...] Le mallus disparaît car le seigneur n'en n'a plus besoin. Le seigneur est le seul à faire la justice : juge unique avec système de sanctions très lourdes (les paysans sont sans protection et sous le pouvoir du seigneur). La justice est arbitraire et est divisée ie que les nobles et les chevaliers ont droit à l'assemblée des pairs sur les bases des relations féodo-vassaliques, alors que les manants sont soumis au pouvoir de ban. Le seigneur multiplie peu à peu les prélèvements ou exactions mais ce n'est pas légal. [...]
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