Mamlûks, esclave militaire, bahrides, domaine ayyubide, mongols, Baybars, Francs de terre Sainte, Al-Nâsir Muhammad
Ces sultans mamlûks, à l'origine des esclaves, sont parvenus à accéder au pouvoir (mamlûks signifie esclave militaire). Le dernier sultan ayyûbide d'Egypte met en place un contingent formé de mamlûks turcs, aussi appelés « bahrides ». Après leur achat par le sultan, les mamlûks reçoivent un enseignement à la fois militaire et religieux au Caire puis ses affranchis et deviennent soldats. Les mamlûks sont le plus souvent d'origine turque, faits prisonniers par les conquérants mongols.
Les mamlûks accèdent au pouvoir en Egypte à la faveur de la crise déclenché par la 5e croisade. Ils regroupent sous leur domination l'ensemble du domaine ayyubide, à l'exception des régions désormais soumises aux mongols et situées sur la rive orientale de l'Euphrate. Ils constituent, jusqu'à la fin du moyen-âge, la plus grande puissance musulmane.
[...] Les Mamlûks : un système politique original Ces sultans mamlûks, à l'origine des esclaves, sont parvenus à accéder au pouvoir (mamlûks signifie esclave militaire). Le dernier sultan ayyûbide d'Egypte met en place un contingent formé de mamlûks turcs, aussi appelés bahrides Après leur achat par le sultan, les mamlûks reçoivent un enseignement à la fois militaire et religieux au Caire puis ses affranchis et deviennent soldats. Les mamlûks sont le plus souvent d'origine turque, faits prisonniers par les conquérants mongols. [...]
[...] Barqûq redresse la discipline et la formation des mamlûks et rétablit l'ordre dans le sultanat. Son fils faraj doit lutter contre les émirs de son père tout au long de son règne qui se termine en 1412 à Damas. La crise est alors si profonde que le Sultanat est un temps confié au calife, déposé qq mois plus tard par l'émir Shaykh qui reprend le titre de sultan. Au XVe siècle, deux grands sultan mamlûks se distinguent, Barsbây (1422- 1438) et Qâ'it Bây (1468-1495). Le sultanat connaît une certaine stabilité et prospérité. [...]
[...] Son fils mettra fin à la présence franque en Palestine. Qalâwun crée le premier régiment de mamlûks circassiens, il tente de fonder une dynastie mais son fils meurt avant lui. C'est un autre de ces fils, qui lui succède finalement, mais il est assassiné en 1293. S'ensuit une longue période d'instabilité politique avec une lutte entre plusieurs factions mamlûks. Al-Nâsir Muhammad s'impose finalement en 1310 et durablement puisque son règne ne se termine qu'en 1341. Il réorganise la fiscalité, redistribuant les iqta et supprimant les impôts abusifs. [...]
[...] La principal inconvenient de ce système est son cout, puisque l'Etat doit sans cesse acheter de nouveaux esclaves pour injecter du sang neuf et renouveler son armée et ses cadres dirigeants. La montée en puissance des Ottomans constitue ainsi une gêne de plus en plus importante pour l'acquisition d'esclaves par les mamlûks. Du point de vue politique, le califat s'est trouvé confirmé par le fait que les mamlûks l'ont vite recréé pour légitimer leur pouvoir. Cette institution reste donc indispensable à la dévolution de l'autorité. [...]
[...] Mais il s'agit en même temps d'un pouvoir symbolique, le calife n'ayant plus aucun pouvoir territorial et ne pouvant plus agir sur le choix des sultans. D'un point de vue culturel, le sultanat mamlûk peut etre considéré à la fois comme l'héritier et le conservateur de plusieurs siècles de production scientifique et littéraire en particulier face aux menaces mongoles ou ottomanes. Plusieurs lettrés venant de régions attaquées se réfugient au Caire. On voit fleurir à cette époque de nombreuses sommes, encyclopédies et ouvrages de compilation. Des oulémas produisent des instruments de travail et de la synthèse de grande valeur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture