Ce dossier présente la place des Juifs dans la France du Moyen-Age.
[...] Une annexe à cette vaste salle avait été, elle, agrégée aux dépendances de l'abbaye Saint-Pierre. Cette construction contemporaine de l'édifice principal était voûtée d'arêtes et son sol intérieur déterminait un très important encaissement en comparaison des cheminements extérieurs, ce dénivelé étant compensé d'une citerne. III) Vers la définition d'un corpus architectural Cette rapide évocation de l'architecture religieuse juive en France au Moyen-Age permet la mise en évidence de deux types distincts, l'un utilisant une formule simple à plan rectangulaire et l'autre mettant en œuvre une organisation plus complexe à deux nefs. [...]
[...] Disparition de la communauté juive de Saint-Paul Les conflits entre Charles VII (1422 1461) ont contraint Louis XI son fils à se réfugier dans sa province du Dauphiné. Il en expulse les juifs en 1452, non sans avoir confisqué leurs biens auparavant, mais il se ravise dès 1453, persuadé qu'il avait par cet acte affaibli sa province et accorde notamment des privilèges aux juifs de Valence. En raison du statut particulier de Saint-Paul-Trois-Châteaux, trois familles juives y sont encore présentes en 1486. [...]
[...] Les retours succèdent aux exils forcés, jusqu'à la grande expulsion ordonnée par Philippe le Bel en 1306. Mais quelles en sont les raisons ? Aux motifs idéologiques, économiques et politiques s'ajoutent sombres rumeurs, qui font des juifs les boucs émissaires de tous les maux. La monarchie française, renforçant son emprise sur le royaume au détriment des seigneurs, étend son contrôle sur les juifs afin d'en tirer un revenu croissant. Philippe Auguste incarcère ceux de Paris en 1180 pour les libérer moyennant rançon. [...]
[...] Les artistes des XIIIe, XIVe et XVe siècles représentèrent volontiers des juifs portant le chapeau en entonnoir renversé. Deux explications peuvent être fournies : la première globale touche essentiellement l'art germanique qui demeura, dans son ensemble, violent et grossièrement antisémite ; la seconde concerne l'utilisation habituelle et ancienne de ce couvre-chef par les membres des communautés juives d'Allemagne, à une époque où les signes de différenciation entre groupes sociaux semblait chose normale, et bien avant que le concile de Latran ne leur imposa. [...]
[...] La plus ancienne mention de cette arche en pierre date de 1856. L'arche a été découverte dans une forte vieille salle d'une maison située entre la rue Juiverie et la rue du Serf au sein d'un îlot aujourd'hui inhabité et en ruine qui servait de presbytère à l'église, encore au XIXe siècle ; elle était en fait formée par une niche aménagée dans l'épaisseur du mur, ornée d'un important encadrement en pierre sculptée et close par des volets de bois. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture