Les Juifs ne prononcent pas le nom de Dieu, dont la graphie n'existe pas en hébreu. C'est le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les trois premiers patriarches. Le peuple hébreu est jusque-là polythéiste. Pour aider les Juifs à garder l'Alliance de Dieu, l'observance de la Halakha, la loi fondamentale, la juridiction à la fois civile et religieuse est la première sauvegarde.
Ce sont les rabbins et leurs auxiliaires qui structurent les communautés médiévales. Le rabbin est un intellectuel qui a étudié le Talmud, qui est formé par son prédécesseur, envoyé par lui dans une communauté qui le demande ou resté sur place. Le rabbin doit donc être approuvé et accepté par la communauté, qui peut le payer. Il dirige la prière du Shabbat, des fêtes et des autres jours de la semaine. Il doit également enseigner, marier, circoncire, s'occuper d'à peu près tout dans les petites communautés.
Le rabbin est entouré du chantre, du circonciseur, de l'abatteur rituel, du gardien et du trésorier de la communauté. Les communautés médiévales ont des conseils d'anciens qui supervisent l'observance et prennent des mesures juridictionnelles internes. Cela peut aller de l'amende, de l'exclusion temporaire de la communauté ou de l'excommunication totale. Les communautés ashkénazes peuvent se réunir en synode (sorte de concile).
[...] Les communautés médiévales ont des conseils d'anciens qui supervisent l'observance et prennent des mesures juridictionnelles internes. Cela peut aller de l'amende, de l'exclusion temporaire de la communauté ou de l'excommunication totale. Les communautés ashkénazes peuvent se réunir en synode (sorte de concile). Dans la péninsule ibérique, il existe des Grands Rabbins qui font le lien entre la communauté et le pouvoir central. Les lieux de culte La synagogue est le lieu de culte fondamental. Après 70 et la destruction du deuxième temple, la synagogue est restée le seul lieu de culte. [...]
[...] Dans la couronne de Castille les juifs sont tués ou contraints à la conversion. Les lois de Valladolid en 1412 condamnent les juifs à vivre dans les Juderias murées et fermées. A partir de ces moments là, apparaissent en Espagne ceux qu'on appelle les conversos. Le contra gentiles de Thomas d'Aquin, veut montrer à tous ceux qui ne sont pas chrétiens qu'ils sont dans leur tort. On ne peut accuser les juifs d'avoir tué le Christ, ils ont simplement refusé de l'écouter, ne voyant en lui qu'un homme comme un autre, leur conception du messie ne pouvant leur permettre de croire qu'un simple homme pouvait être Dieu. [...]
[...] Le Talmud Il est l'explication de la Torah. Il rassemble les écrits des hommes au fil des siècles, alors que la Torah est dictée par Dieu. Le but du Talmud est de faire parvenir à la sainteté toute vie humaine. Quelques interprétations contradictoires Certains groupes ne veulent suivre que les textes dictés par Dieu et refusent l'ensemble talmudique, comme les karaïtes. Au contraire des kabbalistes veulent analyser toute l'Ecriture avec la raison nécessaire à l'Homme. Les ouvrages postérieurs au Talmud Ils révèlent toute la vie socio-politique des deux grands mondes dans lesquels sont plongés les juifs de la Diaspora depuis 135, le monde sépharade et ashkénaze. [...]
[...] Pour Jean de Torquemada, la conversion au catholicisme est le plus bel acte d'amour donné par un juif ; un juif converti a beaucoup plus de valeur qu'un vieux chrétien qui le plus souvent pratique peu et mal et que l'Eglise ne pourchasse pas pour autant. Pour l'Inquisition espagnole, un converso baptisé à la va-vite pour éviter la mort ou par facilité ne peut être un bon chrétien. Cette intolérance est une attitude très normalement suivie à l'époque médiévale. [...]
[...] La semaine peut recommencer. La communauté est soudée par ses actes de charité. La famille juive a une égale valeur chez les pauvres et chez les riches. Les fêtes familiales Le mariage Dans la famille juive, la mère a beaucoup d'importance, c'est elle qui transmet le sang juif, le père lui donnant son nom. C'est la femme qui assure la pérennité et la pureté de la Halakha. Le mariage étant une affaire communautaire aussi bien que familiale est célébré à la synagogue par l'Hazan et le rabbin, mais jamais un jour de Shabbat. [...]
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