Sciences humaines et arts, islam médiéval, pouvoirs centraux, pouvoirs régionaux, contrôle du territoire, rivalités, contestations
Le monde musulman à partir de 10e est uni par son adhésion à l'islam et par des traditions gouvernementales en partie héritées des premiers Empires, et en même temps réinterprétées pour donner des modèles divergents selon les époques. Mais c'est aussi un monde éclaté par des califats concurrents, divisés en principautés autonomes. Dans chacun d'entre eux existent des stratégies de légitimisation pour se maintenir au pouvoir, question cruciale pour le gouvernement
[...] = Les Nizarites ou Assassins : Schisme avec apparition d'un courant qui se réclamait de Nizar, fils inexistant du calife défunt. Prêché par Hassan i-Sabbâh qui est hostile aux Seldjoukides. Hassan se rallie aux dogmes nizarites. Fait campagne pour un imam anonyme. Diffuse une doctrine hostile à l'institutionnalisme, refuse la création d'un Etat. Pratique sorte de terrorisme envers les Seldjoukides et Croisés. Ils tuent deux califes abbassides, al-Mustarshid en 1135 et al-Râshid en 1138. S'installent aussi en Syrie, y fondent une petite principauté. - Dissidences Tayyibites Naissance du chiisme tayyibite qui se réclame d'al-Tayyib. [...]
[...] A partir de 1036, la domination fatimide en Egypte s'effondre, ils ne tiennent que les villes côtières sous le règne d'al-Mustansir. Syrie lieu d'affrontement sur toute cette période entre armées fatimides et armées bouyides, puis par les seldjoukides, champions du califat sunnite contre les fatimides. Ils bloquent la route de Bagdad aux Fatimides. Ils envoient des troupes importantes en Syrie. En 978 al-Aziz mène le combat contre le Turc Alptakîn au service des Bouyides. C'est typiquement un de ces soldats d'origine servile, affranchi, puis aux termes d'une carrière militaire deviennent gouverneurs. [...]
[...] Khaled Abou el-Fadl : historien américain dit que c'est car ils cherchent à maintenir l'ordre et le statu quo. Une des raisons de ce quiétisme est le danger du vide politique, pire qu'un pouvoir corrompu. Les juristes encouragent à patienter durant un pouvoir injuste, grâce à des motifs religieux. Ne pas se désunir, c'est voulu par Dieu. Le prophète aurait dit que quiconque obéit à l'émit m'obéit. Hadith dit que tant que le pouvoir permet de faire la prière rituelle, on ne prend pas les armes. [...]
[...] - Dissidences ismaéliennes = Les Druzes : mouvement ismaéliens qui apparait à la fin du règne al- Hakim, qualifié de calife fou car un personnage assez paranoïaque d'après les sources. Arrivé au pouvoir enfant où son entourage complotait contre lui. Politique incohérente, persécute Juifs et chrétiens puis tolérant. Voudrait unifier sunnites et chiites, à un moment il interdit le pèlerinage à La Mecque Fin de son règne, un groupe de persan au Caire dirigé par Hamza al-Labbâd qui proclame la divinité du calife. [...]
[...] Point de vue théologique sur la révolte qui renvoie aux premiers temps de l'islam. Les compagnons du prophète se sont battus entre eux, ce sont des révoltés, donc la révolte n'est pas un crime. Aussi thème de la révolte pacifique, résistance pacifique. Si religieusement la personne est convaincue de sa foi, elle ne doit pas être condamné car repose sur une interprétation. Ibn Qayyim al-Jawziyya est un penseur important, obéissance si bon et juste, ce qui est déterminé par les juristes. Donc obéissance en fait aux juristes, aux savants. [...]
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