Sciences humaines et arts, formation de l'Empire islamique, 7e au 10e siècle, naissance du prophète, Muhammad, dynastie omeyyade, Abbassides
L'Empire musulman est l'un des plus grands de l'Histoire, doté d'un espace hétérogène au niveau géographique mais aussi uni dans la religion, au moins du point de vue politique. L'islam devient progressivement majoritaire chez la population, avec rapidement une langue de communication ainsi qu'une culture de langue arabe.
[...] Autre mouvement d'opposition politico-religieux émergeant de la fitna, le mouvement des Khaledjites, ceux qui sortent du rang, à l'origine partisans d'Ali mais déçu par lui, l'accuse de trahison et l'assassinent. De leur côté le pouvoir doit revenir au plus pieux et méritant, sans aucune lignée familiale. Ils s'opposent aux Omeyyades qui existent encore jusqu'à aujourd'hui. Le reste de la umma suive le pouvoir en place, et prennent au 10e siècle le nom de sunnite. La dynastie omeyyade Instauration d'un califat dynastique. [...]
[...] Administrer un Empire gigantesque dans une umma divisée. Les gouverneurs sont nommés par le calife et le représentent. L'Empire est divisé en provinces, administré dans les langues locales. Début 8e, on a une arabisation de l'administration en quelques décennies. C'est une période d'islamisation de l'administration ensuite, mais jamais totale : il y a très régulièrement des gens de différentes confessions qui travaillent pour l'administration, surtout en Orient où on trouve des chrétiens, juifs Les Omeyyades jettent les fondations de l'Etat. [...]
[...] D'autres revendiquent la succession, notamment par Muawiya, gouverneur de Syrie, qui accuse Ali d'être en partie responsable de la mort d'Uthman. Une guerre éclate entre les deux hommes au profit de Muawiya, en 661 à la mort d'Ali il devient le seul calife. Entre 656 et 661 ont lieu des conséquences cruciales sur la formation de l'islam de manière politique et dogmatique. Car l'islam éclate en groupes : partisans d'Ali qui défendent un principe, le chiisme, mis de côté lors de la formation de la umma, avec une conception familiale du pouvoir. [...]
[...] Les plus pieux dès le départ où ceux qui avaient déjà richesse et statut politique avant l'islam ? Ceci renferme des conflits latents ; Abu Bakar est désigné chef de la communauté en 632 on ne sait pas quel titre il porte. En 634, Umar prend le titre de commandeur des croyants, exprime un leadership temporel ; dans le sens militaire un émir est un titre militaire, celui qui dirige les troupes. La tradition lui attribue un autre titre, celui de khalifat, calife, qui peut vouloir dire successeur ou lieutenant. [...]
[...] C'est ce qu'on appelle l'Hégire qui signifie l'émigration et dont on a choisit la date pour marquer le début du calendrier islamique. Cette arrivée à Médine marque la constitution de la première communauté musulmane, la umma qui qualifie jusqu'à aujourd'hui la communauté musulmane. Pour la première fois, on a une communauté arabe supra tribale. Des juifs se convertissent. D'autres Arabes se convertissent. Tout ceci créer un nouveau principe de solidarité, non plus par le sang mais basée sur la foi. [...]
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