Sciences humaines et arts, impact, installation du pouvoir sur la ville, développement du pouvoir sur la ville, islam médiéval, 10e-15e siècle, Bagdad, Fatimides
Ville de la paix, de l'Empire gouverné par le califat abbasside, qui apparait comme une capitale exemplaire. Pb est que la connaissance de la ville n'est perceptible que par les textes, peu de traces de la ville telle qu'elle fut fondée en 754 jusqu'au 10e. A partir du 10e on retrouve aujourd'hui quelques traces.
Bagdad fondée comme une ville impériale, importante par rapport aux villes antérieures comme Médine et Damas qui ont marquées une étape de la construction citadine. Bagdad se distingue de ces capitales car est construite à partir de rien. Le choix de l'espace est stratégique, les deux fleuves se rejoignent et permettent de protéger la ville et de se retrouver au centre de l'Irak. Les anciennes capitales, Babylone, Ctésiphon, se trouvent au même endroit au centre de l'Irak. Processus califal joue rôle éminent dans cette pérennité également.
Ville impériale construite sur l'ordre du calife al-Mansur, la première capitale islamique créée de toute pièce, devient modèle universel, prototype que tous les souverains ont en tête en Islam au Moyen Age lorsqu'ils font construire des capitales.
[...] Evolution sous les Almoravides et Mérinides Almoravides agrandissent la casbah. Renaissance comme capitale sous les Mérinides. La mosquée Qarawiyyin construite par les Almoravides est l'agrandissement d'un édifice antérieur de 859 constituant l'une des deux grandes mosquées. L'autre est celle des Kairouanais. Deux sites religieux échappant à l'autorité. Mérinides en font un seul ensemble l'entourant d'un rempart. Distribuent la ville en 2 ensembles, noyau de la ville commerciale et ville des différentes dynasties où s'installent ses représentants. Conclusion : Cadre différent, on sort des grandes capitales califales, mais chaque cité est le processus d'un mouvement propre à l'ensemble du monde musulman mais qui est lié à un autre cadre, celui de la ville elle-même qui est transformé par le souverain. [...]
[...] Cette installation montre des nouveautés comme celle d'une capitale où l'on trouve déjà des palais au centre. Palais du souverain et du fils, on découvre un système propre aux Fatimides inspiré de l'Orient avec une dualité des habitats du souverain. Autre élément, lieux de prières mais pas de mosquées. Architecture et plan de ce palais-ville que l'on retrouve dans les autres places fatimides. Autre remarque sur Kairouan, après avoir vaincu les kharidjites avec le retour en 948 et érection du palais, le califat choisit de s'établir dans une capitale qui est le centre de l'économie de l'Ifriqiya. [...]
[...] Les deux édifices les plus importants, la mosquée et le palais, demeurent en service même quand le califat est installé à Madinat. Cordoue reste la capitale. Construction de Madinat n'a pas disqualifiée Cordoue, ensemble inséparable. Tous les souverains andalous ont participé à l'agrandissement et embellissement de la mosquée, en particulier al-Mansur qui continuera puisqu'il la fera agrandir vers le fleuve. Complémentarité. Madinat al-Zarah est une ville, jamais finie. On trouve mention de quelques édifices comme hôtel de la monnaie, mais ville en tant que tel n'a jamais existé. [...]
[...] Port fermé par une entrée avec une chaîne, donc port militaire, et un arsenal à ciel ouvert où peuvent être construit des navires. 2e zone portuaire où on peut construire la mosquée. Volonté fatimide de marquer le fait qu'ils ne sont pas en Ifriqiya de façon définitive est que leur objectif est l'Orient. Pour cela il faut maitriser la mer, très bonne flotte contre les Omeyyades et Byzantins. Presqu'ile fermée par un isthme qui permet avec les constructions monumentales de la muraille de fermer la ville. [...]
[...] Elément du peuplement avec depuis le retour de Samara et l'élection des palais sur la rive orientale : rupture entre une population attachée aux palais donc élites et forces militaires logées soit autour des palais soit à l'extérieur. Coupure qui reste l'élément central de l'organisation de la ville, évidemment circulation constante entre les deux parties de la ville. Ville cosmopolite Croissance de la population. Estimation passe de 200000 à 1 5millions d'hab au 10e ce qui serait l'apogée démographique de Bagdad. Distribution de la population zone palatiale zone ville. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture