Idées politiques, Moyen-âge, Empire chrétien, Ambroise de Milan, Théologie politique, Eusèbe de Césarée, requête de Symmaque, Grégoire le Grand, Jordanès, Grégoire de Tours, Isidore de Séville, Bède le Vénérable, Paul Diacre
Les ariens et catholiques se disputent les églises de Milan : pour apaiser les tensions, l'empereur offre un nombre équivalent d'églises et de basiliques aux ariens et aux catholiques. Ambroise s'oppose aux ariens, qu'il considère comme des hérétiques, et estime que l'empereur n'a pas le droit de disposer des choses divines, comme les églises qui sont lieux sacrés.
[...] Grégoire le Grand (450-604) et le rector chrétien Grégoire est le seul jusqu'à présent à évoquer une nouvelle réflexion sur le gouvernement chrétien APRES la disparition de l'Empire romain. Il a cependant une expérience de l'imperium car il a des relations avec les Lombards et les royaumes germaniques = la seule unité est l'unité religieuse dans un contexte d'émiettement politique. Phénomène de re-christianisation de l'Occident sous le pape Grégoire le Grand, après l'arrivée des barbares = unité religieuse de l'occident alors que l'unité politique a disparu. traité écrit en 591 la "règle pastorale " qu'il consacre aux règles devant présider au ministère du "pasteur" ou "recteur". [...]
[...] = par la suite, il y aura un lien étroite entre la valorisation du pouvoir des papes et la suprématie des clercs sur les pouvoirs séculiers. = la manière dont les choses sont exprimées dans la lettre de Gélase va faire l'objet d'interprétations différentes : en fonction de si elles se centrent sur la complémentarité ou la suprématie des pouvoirs. Bilan : le rôle de la religion deux grandes traditions apparaissent au IVe siècle qui ont le point commun d'évoquer le lien entre l'Empire et la religion chrétienne, mais avec des différences importantes : la tradition constantinienne / eusébienne : le "césaro-papisme" : mélange entre le pouvoir de l'empereur et du pape : l'empereur-évêque, le roi-prêtre tradition ambroisienne : séparations des sphères religieuses et séculières du pouvoir : un empereur qui règne mais reste soumis aux évêques dans les domaines sacrés et religieux Ces traditions réapparaissent tout au long du MA jusqu'à l'Epoque moderne car entre le 4e et le 12e siècle, la question des rapports entre la gouvernementalité séculière et ecclesiastique, le rapport entre politique et religieux. [...]
[...] la défense de la religion traditionnelle pour ses implications politiques : il faut maintenir la religion traditionnelle de Rome parce qu'elle a des implications politiques importantes : la communion de tous les romains est un gage de respect des romains pour l'Empereur. L'autel à l'intérieur du sénat fait que tout le monde à peur de remettre en question des décisions politiques par peur de trahir la religion : on prête serment près de l'autel la nécessité pour l'homme non de maintenir mais de progresser le christianisme est une religion de la Révélation vérité) : éclipse les religions anciennes du rite dans lesquelles ils faut accomplir des rites pour satisfaire les obligations religieuses = rend inutile les religions du rite si l'empereur finance l'autel de la victoire, il marque une adhésion au christianisme et ne se soumet pas totalement à dieu : crime de sacrilège : il transgresse une obligation essentielle la position d'évêque d'Ambroise lui donne un droit supérieur à l'empereur de parler de `'cause sacrée" le conflit interne chrétiens entre les ariens et les catholiques les ariens et catholiques se disputent les églises de Milan : pour apaiser les tensions, l'empereur offre un nombre équivalent d'églises et de basiliques aux ariens et aux catholiques Ambroise s'oppose aux ariens, qu'il considère comme des hérétiques et estime que l'empereur n'a pas le droit de disposer des choses divines, comme les églises qui sont lieux sacrés. [...]
[...] = les prêtres doivent corriger les rois. = épisode qui sera représenté tout au long du Moyen Âge et de l'époque moderne Dans la tradition d'Ambroise : Lettre de Gélase I (492-496) à l'empereur Anastase de Constantinople : affirmation de deux pouvoirs différents : potestas : pouvoir de l'empereur auctoritas : pouvoir de l'évêque de Rome mais deux pouvoirs complémentaires et coordonnées pour régir le monde, cependant, l'autorité du pape reste supérieure à celle de l'empereur car elle engage de salut des âmes. [...]
[...] Dans certains cas, des groupes ne sont fondés que sur la cité terrestre = repaires de voleurs, qui s'opposent à la République. Selon lui, le pouvoir est fondamentalement mauvais : il fait un lien entre le péché originel et le libido dominandi = la volonté de dominer. Le pouvoir : avant de commettre le péché, il n'y avait pas de pouvoir. C'est seulement à partir de la faute que l'obligation de travailler, d'enfanter dans la douleur, les subordinations d'individus sont mises en place. [...]
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