En replaçant l'homme au centre du monde, l'humanisme provoque une véritable révolution culturelle. La confiance dans la raison, la volonté de mieux comprendre le monde et de diffuser le savoir stimulent les progrès scientifiques. Dans toute l'Europe, les intellectuels élaborent une pensée nouvelle, diffusée par l'imprimerie, et encouragée par les princes. Ce mouvement s'exprime aussi sur le plan spirituel, avec la Réforme protestante qui introduit le pluralisme religieux en Occident.
[...] Johannes Gutenberg (1397-1468) : Né en Allemagne, Gutenberg s'installe à Strasbourg en 1434 où il met au point l'imprimerie entre 1438 et 1448. Mécénat : action d'un mécène. Mécène (Ier siècle av. J.-C.), ministre de l'empereur Auguste et ami des poètes Horace et Virgile, encouragea les lettres et les arts. On appelle mécène toute personne qui met sa fortune au service des intellectuels et des artistes. III Une meilleure connaissance de l'humanité Comment la connaissance du monde progresse-t-elle ? Les avancées de la science La démarche scientifique est au cœur de l'humaniste. [...]
[...] Les humanistes ont proposé un christianisme à la fois plus simple et plus exigeant, appelé évangélisme Recentré sur la lecture de la Bible et la piété personnelle, il prend ses distances avec les pratiques extérieures et formalistes, qualifiées de superstitions par Erasme. Humanisme : mouvement intellectuel des XVe et XVIe siècles. Etroitement lié à la Renaissance, il tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des auteurs de l'Antiquité, considérés comme le fondement de la connaissance. Il met en valeur la dignité de l'homme et préconise une nouvelle forme d'éducation, plus individualiste. Scolastique : c'est la doctrine de l'école c'est-à-dire la philosophie et la théologie telles qu'elles sont enseignées dans les universités médiévales. [...]
[...] Ils deviennent les conseillers des souverains et participent à la vie de cour. François Ier, sur les conseils de Guillaume Budé, fonde en 1530 le Collège des lecteurs royaux (actuel Collège de France). Cette institution originale dispense des cours de latin, de grec, d'hébreu, de langues orientales et de mathématiques. Ces liens étroits avec le pouvoir ont conduit les humanistes à s'intéresser à la politique. Erasme écrit en 1516 L'institution du prince chrétien, où il invite le nouveau roi d'Espagne Charles Quint à fonder son pouvoir sur la paix et sur l'amour de ses sujets. [...]
[...] La population indigène, décimée par cette brutalité et par les maladies, est peu à peu remplacée par des esclaves noirs amenés d'Afrique. L'exploitation du Nouveau Monde enrichit l'Europe. L'or et l'argent arrivent en Espagne et irriguent toute l'économie européenne. L'arrivée de nouveaux produits (pomme de terre, tomate, maïs, tabac) stimule l'agriculture. Caravelle : navire léger et maniable, qui peut remonter les vents et s'approcher des côtes. Colonie : territoire occupé et gouverné par une puissance étrangère éloignée. Les colonisateurs sont ceux qui colonisent, fondent ou exploitent une colonie. [...]
[...] La croissance urbaine favorise l'émergence d'une nouvelle élite laïque. En marge des universités, contrôlées par l'Eglise, se constitue ainsi une République des lettres c'est-à-dire un réseau européen d'intellectuels qui communiquent entre eux par les voyages, la correspondance, l'échange des livres. L'intellectuel et le prince Ce phénomène est favorisé par le mécénat. Dans toute l'Europe, les princes sont en effet soucieux de soutenir les lettres et les arts, leur prestige étant accru par cette politique culturelle Les humanistes trouvent ainsi des moyens de vivre en dehors des carrières universitaires. [...]
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