L'oeuvre principale de Thomas More est l'Utopie, terme signifiant en grec « non lieu » ou « lieu qui n'existe pas ». Cette Utopie est composée de deux parties : une première partie qui est une critique de l'Angleterre de son époque, dont il fait une description accablante portant d'abord sur les changements intervenus dans les campagnes, une seconde partie décrivant l'opposé de l'Angleterre, un pays appelé « Utopie », dans lequel l'homme est au centre de l'organisation sociale et politique.
Non seulement les utopiens participent à la vie politique et élisent leurs responsables, mais ils ont aussi introduit la communauté des biens pour éviter des différenciations sociales trop accentuées. Il s'inspire de la République de Platon en ce qui concerne le communisme des biens, mais s'en éloigne dans la valeur qu'il accorde à la famille et dans le fait qu'il ne place pas d'élite au sommet de la société pour la diriger, mais préfère un système qui permet à tous de jouer un rôle politique au sein de la société.
[...] Le premier problème est de savoir si les habitants de ces territoires sont des hommes comme ceux qui les ont conquis. Le second problème est de savoir ce qui peut légitimer la conquête, ou est ce que la conquête est illégitime ? La controverse de Valladolid Cette controverse de Valladolid va opposer deux fortes personnalités dont les opinions sont radicalement opposées : Sepulveda et Las Casas. Sepulveda est né en 1490 et mort en 1573. Il est né dans la province de Cordoue. [...]
[...] On l'a présenté comme un théoricien de l'impérialisme mondial, et il considère, suivant en cela Aristote, qu'il y a des hommes esclaves par nature, ce qui l'amène à présenter les Indiens comme n'étant pas des hommes égaux aux Espagnols. On a évoqué le violent racisme de Sépulveda à l'encontrre des Indiens. Las Casas est né en 1494 et mort en 1566. Il est prêtre, et a commencé sa vie comme colon au Mexique. Il va être profondément choqué par le traitement réservé aux Indiens et il va changer de position. [...]
[...] Thomas More s'oppose alors au Roi, qu'il estime capricieux, et reste fidèle au Pape. L'oeuvre principale de Thomas More est l'Utopie, terme signifiant en grec non-lieu ou lieu qui n'existe pas Cette Utopie est composée de deux parties : une première partie qui est une critique de l'Angleterre de son époque, dont il fait une description accablante portant d'abord sur les changements intervenus dans les campagnes, une seconde partie décrivant l'opposé de l'Angleterre, un pays appelé Utopie dans lequel l'homme est au centre de l'organisation sociale et politique. [...]
[...] Le résultat de la controverse est ambigu. C'est Las Casas qui, malgré tout, sort victorieux de cette controverse. Dans les faits, cependant, c'est Las Casas qui est victorieux : l'idée d'un empire imposé par la force et reposant sur l'exploitation des conquis est bel et bien traduite dans les faits. Francisco de Vitoria Vitoria n'a pas participé à la controverse de Valladolid, mais c'est un grand esprit qui va jeter les bases d'une pensée politique audacieuse qui est à l'origine du droit international. [...]
[...] Il doit veiller à la bonne administration, à la bienveillance de ses sujets et à une gestion fidèle. Sa politique doit être inspirée par la morale, et il doit rechercher la paix. Érasme est donc un anti-Machiavel. Pour lui, la politique est indissociable de la morale, et l'objet de la politique n'est pas la volonté de pouvoir, mais le bonheur que l'on peut apporter à l'homme. Érasme place donc l'homme au centre de ses préoccupations politiques. Thomas More Anglais vivant de 1478 à 1535. [...]
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