Hugues Capet, Philippe Ier, Robert II le Pieux, Henri Ier, capétiens
Pour les premiers capétiens, l'objectif fut avant tout de survivre, maintenir le peu de pouvoir qu'ils leur restent avant de le renforcer. Ainsi ce fut la conduite constante de ces premiers rois qui ont alors un champ d'action très réduit et qui cherchent à s'allier aux faibles, aux clercs.
Le roi ne tient son rayonnement que grâce à son statut sacré de vicaire de Dieu. En effet ses vassaux sont plus puissants que lui notamment le duc de Normandie, le comte d'Anjou. Ses possessions sont aussi très réduites, elles ne dépassent pas Paris au Nord, Orléans au Sud même s'il possède des villes importantes comme Senlis, Sens, Etampes, Melun. De plus ses possessions ne forment pas un espace homogène, ainsi trouve-t-on des seigneurs hostiles au milieu des terres : Montmorency et Montlhéry.
[...] Helgaud révèle de plus qu'il est le premier à guérir en touchant les écrouelles 2.2 ) Problèmes matrimoniaux et difficultés politiques 2.2 .1) Un prince amoureux Robert tombe amoureux de la femme de son ennemi : Berthe fille du roi de Bourgogne Conrad II. Marié à Rozala, il répudie en gardant sa dote qui est Montreuil-sur-mer. Il épouse alors Berthe qui est veuve. Mais étant cousin et Robert étant parrain de ses enfants, mariage impossible. Robert libère Arnoul et le replace pour amadouer le pape mais Grégoire V inflexible, l'excommunie. Entre temps Gerbert devient pape et montre moins d'hostilité. [...]
[...] Erreur, Arnoul livre Reims à Charles. S'ensuit un ralliement du comte de Vermandois et d'autres au carolingien. La situation est grave mais en 991, Adalbéron de Laon trahit Charles en le livrant avec Arnoul au roi. Emprisonné à Orléans, Charles y meurt marquant la fin des aspirations carolingiennes à la couronne de France Le concile de Saint Basle et les difficultés avec le pape Arnoul est jugé lors du concile de Saint Basle par un conseil d'évêque et déposé, Gerbert devient alors archevêque de Reims. [...]
[...] Toutefois, l'idée d'un roi gouvernant avec l'aide des grands est fausse, ils sont peu présents. Des familles de l'aristocratie châtelaine d'île de France qui vont rester attachées à la cour apparaissent telles que les Garlande, Le Bouteiller, de Montlhéry, de Montmorency, de Montfort. Elles se partagent les fonctions de sénéchal (chargé de l'armée), de chambrier (trésor), de connétable (commandant militaire local), de bouteiller (gestion de la domus). Les fonctions ne sont pas strictement définies. Reste le chancelier qui est plutôt ecclésiastique. [...]
[...] En réunissant l'Aquitaine, le Maine, et le comté de Vendôme, l'Anjou préfigure le futur « empire Plantagenêt ». Geoffroy réussit à marier en octobre 1043, sa belle-fille au roi de Germanie, Henri III montrant dès lors sa puissance malgré la répudiation d'Agnès quelques temps après. En 1049, le roi avec le duc de Normandie affronte le comte d'Anjou et les hostilités cessent après .3) Guillaume de Normandie La Normandie est un fidèle soutien à la royauté durant le règne. Mais vers la fin, commence les hostilités qui vont perdurer. [...]
[...] Cependant Eudes s'allie au comte de Flandre et duc d'Aquitaine contre celui d'Anjou par crainte de sa puissance. Hugues soutenant le duc D'Anjou guerre en 995 mais qui s'interrompt par la mort des deux protagonistes Eudes et Hugues en 996. Hugues est enterré à Saint Denis, les Robertiens étant abbés laïcs du monastère Robert II le Pieux 996- ) le roi et son image 2.1 .1) un roi lettré et dévot Né vers 970 et seul fils du roi qu'il a avec Adélaïde d'Aquitaine. [...]
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