église, Religion, artistocratie, chasteté, cénobitisme, dieu, laïcité, occident, vie religieuse, chrétienté
Du grec « Ecclésia », le terme « église » renvoie à l'ensemble des croyants. Pour la période du XIIIe siècle, la communauté chrétienne est plutôt appelée « chrétienté » ou « christianitas ». L'Église est donc l'institution ecclésiale, le clergé, dont la tête est l'évêque de Rome, soit le Pape. Ce dernier devient extrêmement puissant suite à la Réforme grégorienne de Grégoire VII. À cette époque, la religion n'a pas son sens actuel puisque depuis les temps modernes, elle est une croyance et une initiative personnelle. Ce qui n'existe pas à cette période : on est chrétien parce qu'on est en chrétienté.
[...] Ce sont des dons faits de pèlerins. Quant à la dîme, impôt spécifique à l'église (dixième de la récolte), puisque les prêtres ne travaillent pas de leur main. Pour Innocent III : c'est le « signe de la domination universelle de l'église ». L'évolution de la vie religieuse au XIIIe Latran IV : l'étape décisive dans l'affirmation de la puissance de l'église (1215) Dans la seconde moitié du XIIe siècle, sont apparus de nombreux mouvements contestataires chez les laïcs, sur la richesse du clergé et la prétendue supériorité de l'état clérical par rapport à l'état laïc. [...]
[...] C'est un homme issu de la petite noblesse, ancien chanoine, qui commence a prêcher dans la région du Languedoc (où se développe l'hérésie cathare). Le premier couvent dominicain est fondé à Toulouse en 1206. Il demande en 1216, que le Pape reconnaisse les frères prêcheurs. Lequel accepte. Cet ordre accorde beaucoup d'importance à l'étude, travail préparatoire indispensable à la prédication. Dans tous les couvents dominicains, il existe un studium (salle d'étude), ce qui n'est pas toujours le cas chez les Franciscains. [...]
[...] Et finalement en 1223, il accepte de rédiger une Règle mais laisse à ses disciples la direction des frères mineurs. Il se retire seul en Toscane sur le mont de la Verna, en radicalisant son mode de vie, de privation, de pénitence, pour se rapprocher de Dieu. Son successeur, Bonaventure, dit qu'il y aurait vécu une expérience mystique en voyant un séraphin et le Christ sur la croix en personne. Les plaies de la passion se seraient alors imprimées sur le corps de François, le stigmatisant. [...]
[...] Dans ce contexte, de lutte contre l'hérésie, Grégoire IX confie aux Dominicains le tribunal de l'Inquisition. [...]
[...] Histoire des religions - Les caractéristiques de la vie religieuse occidentale au XIIIe siècle : l'Église Du grec « Ecclésia », le terme « église » renvoie à l'ensemble des croyants. Pour la période du XIIIe siècle, la communauté chrétienne est plutôt appelée « chrétienté » ou « christianitas ». L'Eglise est donc l'institution ecclésiale, le clergé, dont la tête est l'évêque de Rome, soit le Pape. Ce dernier devient extrêmement puissant suite à la Réforme Grégorienne de Grégoire VII. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture