Cours d'histoire médiévale sur les essors urbains du XIe au XVe siècle. Ce cours très détaillé montre en quoi la ville ne s'est pas développée en dehors des campagnes, et que l'essor urbain a été lié à la prospérité des campagnes. Un document de 2860 mots au format Word.
[...] Dans les grandes villes, l'essor urbain naît de la coalescence des bourgs (jonctions de différentes villes). Il peut être également dut par volontarisme politique : les puissants créent des villes (sauvetés, bastides et castelnaux) pour des raisons de politique de frontières, de fixation de population pour mettre en valeur des terres. Les comtes de Flandres ou le Duc de Normandie ont créé de villes relais entre les grands foyers de population pour rééquilibrer. Le cadre urbain Le cadre urbain concerne le bâti. [...]
[...] Essors Urbain du XIè au XVè s. L'essor urbain est multiple : il est urbain et commercial. Ces deux essors créaient des spécificités dans le monde médiéval : le fait urbain, la ville. Pourquoi est-ce particulier ? Car 80 à 90% de la population est rurale, donc l'urbain est minoritaire, mais décisif à la fin du Moyen Âge. C'est en ville que les nouveautés apparaissent (novelté). Même si la démographie est minoritaire, c'est en ville que les décisions se prennent. [...]
[...] Les maisons sont dites à pan de bois à colombage en encorbellement sur la rue. Il est habitation au pignon sur rue. La brique est le matériau de l'essor urbain qui est construit sur place par les grandes villes en général. Dans de tel milieu, les épidémies ont la voix facile. L'eau est corrompue, l'insalubrité est présente partout. Il n'y a pas de place dégagée, les ruelles sont étroites. La seule place formée, l'ai par le carrefour des rues, puis au XIIIe siècle au aménage le parvis devant la cathédrale. [...]
[...] Estimation faite par le coefficient des feux, mais attention car certain ne payent pas d'impôt. Parmi les cinq premières villes, quatre sont italiennes. C'est un modèle hors normes de la population est urbaine ou semi-urbaine, ce qui est énorme. Le monde italien n'est pas un modèle pour le reste de l'Europe. Ce n'est qu'après qu'il le devient, il ouvre seulement les voies. reprise et essors commerciaux des facteurs favorables multiples L'historiographie à remis à sa juste mesure la prospérité des campagnes. [...]
[...] La ville et sale, puante, dangereuses l'encadrement des hommes La principale structure d'accueil est l'organisation des métiers et donc du travail. On ne peut travailler sans être répertorié dans un métier. Les premiers statuts de métier que l'on connaît date du XIe siècle. Puis au XIIe siècle on voit la multiplication de ces textes dans les métiers de l'alimentation puis des autres. En Italie, la hiérarchie des métiers s'opère (arti). On ne distingue les arts majeurs et les arts mineurs. Les majeurs sont les métiers de banque ainsi que les arts de Calimala qui concerne le textile. [...]
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