Les premières manifestations de l'Islam se présentent à La Mecque et à Yathrib (futur Médine), au travers de Muhammad. Il se présente comme un chargé d'un message nouveau. Trois bouleversements eurent lieu. C'est l'apparition de l'islam, troisième religion monothéiste, ensuite l'unification de l'Arabie et la constitution d'un immense Empire. Ce fut la troisième force politique de l'époque avec l'occident chrétien et l'Empire byzantin.
La vie de Muhammad ne nous est connue que par les textes musulmans, rédigés deux siècles après sa mort par des croyants élaborant une histoire sainte. Le Coran apparaît comme un témoin fiable des origines de l'islam aussi dans une approche historique il convient de commencer par le Coran.
Le Coran, fut une prédication, en arabe cela signifie récitation. Durant une vingtaine d'années, la révélation ne cessa de descendre sur le prophète de 612 jusqu'à sa mort en 632. Cela par l'intermédiaire de l'ange Gabriel.
Le discours coranique s'articule autour de trois protagonistes : Allah, qui s'adresse aux hommes par l'intermédiaire de Muhammad, Muhammad qui reçoit et transmet la révélation. Les hommes c'est-à-dire tous ceux auprès de qui Muhammad doit prêcher. Dans le Coran la troisième personne du pluriel désigne les ennemis et les incultes, et la deuxième du pluriel désigne les croyants, c'est-à-dire les musulmans.
La société arabique du VIIe siècle était régie par l'oralité et les écrits étaient limités. La parole du prophète était mémorisée oralement. La mise par écrit du texte coranique s'avéra être une nécessité politique. Il fallait trouver une Ecriture nouvelle qui se substitue aux Ecritures chrétiennes et juives. Cette Ecriture répond aux nouveaux besoins de la communauté, qui lui apporta son salut, et qui resta incontestée.
[...] Cependant la majorité de la tribu Qurays refuse ce chamboulement commercial et social. Le Coran nous instruit sur cette première huma mecquoise. Ils furent persécutés et certains se réfugièrent en Abyssinie, en Ethiopie. Certains revinrent d'autres non. Muhammad se réfugia à Médine. En 619, l'oncle de Muhammad et Khadija meurent. Cela signifie qu'il n'a plus aucune ressource. C'est alors qu'il conclue un accord avec des représentants de la ville de Yathrib (future Médine). Cette oasis était habitée par trois tribus juives et deux Arabes. [...]
[...] Le Coran est lié à la vie du prophète et nous donne un aperçu fidèle de la vie du prophète. On distingue les sourates mecquoises, de 612 à 622, et les sourates médinoises de 622 à 632. Il ne faut pas oublier que dans le Coran c'est Dieu qui parle. Le Coran n'entraîne pas d'évolution si bien qu'encore aujourd'hui on continue d'appliquer à la lettre la parole du prophète. Les campagnes du prophète de 622 à 632, sont assez sanglantes, et décrites par des chroniqueurs ou du moins scribes. [...]
[...] Parmi les livres révélés, seul le Pentateuque (Torah) est repris, avec l'Evangile et le psautier de David. Le Coran prêche la prédestination, et dégage les cinq piliers de la dogmatique (ne pas confondre avec les cinq piliers du culte) : croire en dieu, ses prophètes, ses Ecritures, ses anges, le jour dernier et prédestination et libre-arbitre. Les cinq piliers du culte islamique sont : - La chahada (profession de foi, il n'y a de dieu qu'Allah et Muhammad est son envoyé). Elle rattache l'islam aux religions monothéistes. [...]
[...] La sourate liminaire, de l'ouverture, la Fatiha, ne recense que 7 versets. L'islam évolue en Arabie heureuse (profitant des moussons) entre l'Empire byzantin et la Perse Sassanide. La production d'encens et de parfum, ainsi que l'ouverture commerciale, avait permis l'installation de puissant Etat sédentaire. Perses africains et Byzantins se battirent pour contrôler cette région. Le reste de l'Arabie était parcouru par des Bédouins nomades, vivant de l'élevage de chèvre et de chameaux. Ils étaient polythéistes, croyants en des esprits, et des divinités diverses citées dans le Coran. [...]
[...] La société arabique du VIIe siècle était régie par l'oralité et les écrits étaient limités. La parole du prophète était mémorisée oralement. La mise par écrit du texte coranique s'avéra être une nécessité politique. Il fallait trouver une Ecriture nouvelle qui se substitue aux Ecritures chrétiennes et juives. Cette Ecriture répond aux nouveaux besoins de la communauté, qui lui apporta son salut, et qui resta incontestée. Un consensus s'établit, qui date Le Coran de l'époque du calife Osman (Uthman) 644-656. [...]
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