Histoire des idées politiques, Rome impériale, Rome chrétienne, Empire byzantin, Constantinople, chrétienté, humanisme, Renaissance, orthodoxie, Saint-Augustin, sécularité
Les historiens datent la mort de l'Empire romain d'Occident date de 476, quand Odoacre, un roi barbare, dépose le dernier empereur Romulus-Augustule. La partie orientale de l'Empire lui survivra près de mille ans. Constantinople, fondée par l'empereur Constantin, en est depuis 395 la capitale politique et religieuse. L'Empire byzantin connaîtra des fortunes politiques et militaires variables. Il résiste aux premiers assauts de la conquête islamique et, malgré les vagues successives d'envahisseurs venues des steppes d'Asie centrale et de Mongolie, maintient son empire sur la Grèce et la région danubienne.
[...] Histoire des idées politiques de la Rome impériale à la Rome chrétienne I. L'expansion du christianisme de la fin de Rome à la veille de la Renaissance Les historiens datent la mort de l'Empire romain d'Occident date de 476, quand Odoacre, un roi barbare, dépose le dernier empereur Romulus- Augustule. La partie orientale de l'Empire lui survivra près de mille ans. Constantinople, fondée par l'empereur Constantin, en est depuis 395 la capitale politique et religieuse. L'Empire byzantin connaîtra des fortunes politiques et militaires variables. [...]
[...] Elle s'est maintenue vivace dans la péninsule ibérique, malgré le califat de Cordoue. Et elle s'est gagnée durant cette même période des territoires et des peuples qui avaient toujours ignoré le pouvoir romain. L'Irlande est christianisée par Saint Patrick au début du Vème siècle. À l'abri des invasions barbares, les abbayes irlandaises seront un des grands pôles religieux du haut Moyen-Âge, un conservatoire des lettres latines et un réservoir de missionnaires qui partiront évangéliser la Germanie et toute l'Europe du Nord. [...]
[...] L'Église n'est d'ailleurs pas immunisée contre la violence des temps, y compris celle des soldats qui la confessent, mais qui à l'occasion mettent des abbayes au pillage et massacrent quelques moines. Vivre hors de Dieu c'est donc chose encore courante à la fin du haut Moyen- Âge. Mais mourir sans le confesser, c'est ce à quoi bien peu même parmi les pires sacrilèges ne se résigne pas. L'emprise de l'Église sur les esprits se mesure d'abord à cela : rares sont ceux qui osent affronter le dernier instant privé des secours qu'elle promet à ses fidèles. [...]
[...] La chute de Rome met un point final au processus de dislocation de l'unité politique réalisée par l'empire. Les tentatives de restauration ne manqueront pas, depuis le Saint Empire romain et germanique jusqu'au Troisième Reich qui prendra pour emblème l'aigle dont les Romains avaient fait le symbole de leur puissance en passant par l'empire napoléonien. Mais d'une manière ou d'une autre aucune n'aboutira, soit que la guerre les étouffa dans l'œuf, soit, comme ce fut le cas du Saint Empire, que les institutions nouvelles qui revendiquaient la prestigieuse filiation romaine demeurassent faibles. [...]
[...] Byzance est finalement conquise par les Turcs en 1453 qui en ont fait leur capitale et qui le sont demeurés. Aujourd'hui, par un de ces retournements dont l'histoire offre souvent le spectacle, elle frappe aux portes de l'Union européenne. Une aventure plus de deux fois millénaire, commencée aux bords du Tibre neuf siècles avant Jésus-Christ, s'achève au seuil de la Renaissance. Machiavel naît en 1469, Colomb découvre l'Amérique en 1492. La période qui court de 476 à 1492 (ne pas perdre de vue le caractère arbitraire de ces dates, qui ne valent que comme points de repère) constitue le Moyen-Âge occidental. [...]
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