Au milieu du IIIème siècle, les Gaules sont touchées par les invasions : les Alamans et les Francs. Ces événements militaires et politiques ont favorisé la diffusion du christianisme.
En effet, les gouverneurs étaient occupés à repousser les envahisseurs et la persécution contre les chrétiens est passée au second plan. De plus, les gouverneurs n'arrivent pas à défendre les populations et donc les évêques prennent en main la défense de la cité (...)
[...] Or en 325, il décide de rassembler tous les évêques : c'est le premier concile œcuménique (évêques d'Orient et d'Occident). Il y a 300 évêques qui décident qu'il n'y a une égalité entre les trois personnes : le Fils, le Père et le Saint-Esprit. Le Christ est Dieu et homme. A l'issue du concile, il y a un texte qu'on appelle le credo ou symbole de Nicée qui établit tout ce que doit croire un chrétien (sous peine d'excommunication) : -le fils a été engendré donc il a la même nature que Dieu -il y a consubstantialité. [...]
[...] Pour une partie des chrétiens, c'est un reniement : le problème éclate en Afrique du nord (où il y a le plus de persécutions) où le parti montaniste refuse de réintégrer ces prêtres dans l'Eglise. Autre problème avec le fait que les traditores sont des successeurs des apôtres donc pour certains chrétiens, c'est une défaillance dans la succession des apôtres. Ils ne sont plus pates à consacrer de nouveaux évêques par exemple. L'affaire éclate au sujet de l'évêque de Carthage. En 312, il y a un nouvel évêque Cécilien. Et parmi ceux qui l'ont consacré, il y a un traditor Félix d'Aptonge. [...]
[...] Constantin tente alors de s'imposer mais Maximien a un fils, Maxence qui se fait déclarer Auguste, d'où des conflits avec Constantin. En 310, Constantin commence ses opérations militaires et à la fin de la même année, il est maître de l'Espagne. Il commence ensuite la conquête de l'Italie en 311. En octobre 312, lors du combat au pont Milvius, Maxence trouve la mort. Constantin s'impose et entre à Rome. A la fin de l'année 312, le Sénat reconnaît le contrôle de l'Occident par Constantin. [...]
[...] Il est responsable des hommes qu'il gouverne et doit leur permettre d'accéder au salut. C'est une législation marquée par le christianisme. Constantin en conclut qu'il a reçu un ministère de Dieu. B)-Evêque de l'extérieur On reprend le dualisme paulinien donc il y a deux domaines : le spirituel et le temporel où Dieu place ses agents. L'évêque est à la tête de l'Eglise, il a un ministère c'est-à-dire qu'il a l'ordination. Constantin estime qu'avec sa victoire, lui aussi possède un ministère. [...]
[...] IV-La politique religieuse de Constantin Constantin a installé l'Eglise dans l'empire. A partir de là, son objectif a été de faciliter l'unité, la cohésion de l'Eglise. Pour cela, il intervient dans l'arianisme (l'hérésie principale) en 325. C'est une hérésie qui tourne autour du Christ qui, selon Arius (prêtre à Alexandrie), n'est pas Dieu. Pour Arius, seul le Père est à l'origine de la création donc il a crée le Fils. Le Fils n'est qu'une créature, le Christ n'a pas de nature divine, il est homme. [...]
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