Le fractionnement politique de l'Empire romain au IVe siècle exprime une différence culturelle ancienne entre un monde grec et un monde latin qui se ravivait et qui allait se creuser avec un christianisme d'Orient et un christianisme d'Occident (schisme de 1054). Sa présence et son actionne peuvent être remis en cause : la question de son existence (ou de son inexistence) ne sont pose pas. Le Dieu des chrétiens s'inscrit donc dans la tradition juive. Mais avec Jésus, il rompt aussi avec elle.
Dieu est un et trois à la fois, ce qui donne lieu à toutes sortes d'interprétations de la Trinité divine (appelée aussi Sainte Trinité). Dieu s'est fait homme en la personne de son fils Jésus, dont les Évangiles rapportent les faits et gestes. On parle de l'Incarnation de Dieu en Jésus. Des débats et affrontements parfois violents ont abouti au IVe siècle à la définition de la Trinité au premier concile de Nicée (325), exprimé dans le symbole ou credo de Nicée.
Cette définition positive de ce qui est désormais l'orthodoxie (la doctrine droite) en ce qui concerne la Trinité divine a été développée par rapport à d'autres interprétations qui sont condamnées comme hétérodoxes ou hérétiques au même concile. La principale de ces hérésies condamnées est l'arianisme.
L'ensemble des textes des quatre Évangiles est consacré à la présence, à la vie et aux paroles de Jésus, Dieu fait chair, Dieu incarné. Pour résumer : Jésus est à la fois vrai Dieu et vrai homme.
Deux hérésies symétriques : l'une exagère la nature humaine du Christ, nestorianisme et l'autre exagère la divinité du Christ, monophysisme. Le nestorianisme reconnaît la vierge Marie comme mère de l'homme Jésus mais pas comme la « Mère de Dieu ». Ces deux courants n'ont guère touché l'Occident et sont qualifiés de « querelles byzantines ». C'est parce que Dieu s'est fait homme, a vécu une vie d'homme, a souffert, est mort, mais est ressuscité, que l'homme lui aussi est appelé, par-delà la mort, à la vie éternelle : le christianisme est une religion de salut.
[...] Les livres écrits en Hébreux ou en araméen ont tous été traduits en grec à partir du IIIe siècle av. J.-C. : cette traduction est appelée Septante. C'est Jérôme qui donne la première traduction latine d'un grand nombre de textes de la Bible, appelée la Vulgate. Charlemagne avait chargé les savants de sa cour, de réviser et corriger les textes de la Bible, les copies étaient devenues divergentes. C'est la Vulgate révisée d'Alcuin qui servira jusqu'au XIIe siècle aux dépens de celle de Théodulf, qui pourtant sera jugée meilleure. [...]
[...] Mais que ce soit à l'Ouest ou à l'Est, religion et politique sont absolument indissociables dans le christianisme occidental. Les réformes monastiques et la réforme pontificale (Xème-XIIème siècle) Dans les régions d'Occident où s'est développée la féodalité, un seigneur traite le curé de la paroisse qu'il domine comme un de ses principaux dépendants ; dans celles où l'empire a été établi après 962, l'empereur traite le clergé comme un grand service public, dont il a la responsabilité. La réforme grégorienne, réforme pontificale de la seconde moitié du Xième siècle, semble bien marquer une rupture avec le christianisme impérial et l'Eglise au pouvoir des laïques La réforme monastique Cluny En 909 était fondé le monastère de Cluny en Bourgogne. [...]
[...] La Bible est à la base et au sommet de l'enseignement. Jusque vers 1260, il n'y a pas de distinction nette entre étude de la Bible et théologie : sacra pagina, theologia, sacra scriptura. Ce que l'écriture présente à ceux qui savent lire, l'image l'offre aux illettrés, parce que les ignorants voient en elle ce qu'ils doivent voir, et qu'en elles lisent ceux qui ne savent pas lire. Et nous sommes dans une civilisation de l'oral, le chant liturgique est le plus souvent biblique. [...]
[...] On parle de l'Incarnation de Dieu en Jésus. La Trinité Des débats et affrontements parfois violents ont abouti au IVe siècle à la définition de la Trinité au premier concile de Nicée exprimé dans le symbole ou credo de Nicée. Cette définition positive de ce qui est désormais l'orthodoxie (la doctrine droite) en ce qui concerne la Trinité divine a été développée par rapport à d'autres interprétations qui sont condamnées comme hétérodoxes ou hérétiques au même concile. La principale de ces hérésies condamnées est l'arianisme. [...]
[...] Brève histoire du christianisme en occident du VIe au XIIIe siècle Les régions méditerranéennes étaient les plus romanisées et donc plus christianisées que les régions du Nord. L'entrée des barbares en catholicisme (Vème-VIIIème siècle) Certains peuples barbares sont déjà chrétiens mais considérés comme hérétique par les Romains : ils ont adopté le christianisme dans la forme arienne. Au début du Moyen-Âge, trois grandes orientations religieuses sont en présence : le christianisme orthodoxe des Romains ; le christianisme hérétique (arien) ; le paganisme de certains autres. [...]
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