L'histoire des chevaliers du Christ - Reconquista et croisades

Thèmes abordés

Chevaliers du Christ, Reconquista, croisades, Concile de Clermont, chrétienté, victoire d'Alarcos, bataille de Las Navas de Tolosa, musulmans, Urbain II, bataille de Civetot, croisade des Barons, Krak des Chevaliers, djihadisme

Résumé du document

L'émergence des chevaliers du Christ a commencé avec la Reconquista, un conflit majeur qui a débuté en 722 avec la victoire espagnole à la bataille de Covadonga, où Saint-Jacques serait apparu. La Reconquista a réellement pris son envol au 9e siècle et s'est intensifiée au 11e. Elle a duré tout le Moyen-Âge en Espagne et au Portugal, culminant, en 1492, avec la prise de Grenade, marquant ainsi sa conclusion.

Extraits

[...] Les Italiens jouaient un rôle clé dans le ravitaillement des Croisades et ont établi des comptoirs pour le commerce, donnant naissance à une « économie de croisade ». Cependant, la 4ème Croisade a dévié de son objectif initial, les Croisés étant utilisés par les Italiens pour piller d'autres cités chrétiennes, comme Constantinople. Les étapes clés de la Reconquista La Reconquista, un processus historique majeur en Espagne, ne s'est pas déroulée de manière linéaire, mais a traversé plusieurs phases distinctes. Durant la première phase, les Chrétiens, repoussés vers le nord de l'Espagne, coexistent avec la majorité musulmane d'Al-Andalous. [...]

[...] Parmi les acteurs clés de la Reconquista, on trouvait les "Cabbaleros vilanos", des individus qui avaient les moyens de s'équiper d'armures. Ils jouaient un rôle important dans ce processus, et en retour, de nombreux privilèges leur étaient accordés. Ces privilèges avaient un double objectif : renforcer la défense et augmenter les ressources disponibles pour la lutte. Le repeuplement durant la Reconquista était également marqué par la coexistence religieuse. Dans les régions à forte population musulmane, des pactes religieux étaient souvent conclus pour permettre une cohabitation pacifique. Toutefois, cette cohabitation ne signifiait pas une tolérance religieuse dans l'Espagne de l'époque. [...]

[...] La secte des assassins, connue pour ses meurtres de Califes, cibla également les croisés. En 1144, Zengi, Atabeg de Mossoul, prit Edesse, causant une grande consternation en Occident et marquant un tournant significatif dans les croisades. La chute et la reconquête de Jérusalem Au 12ème siècle, les chefs militaires de Mossoul, dirigés par Zengi, ont conquis une ville appelée Edesse. Cela a provoqué le début de la Deuxième Croisade, annoncée par le pape Eugène III. Des rois importants comme Louis VII ont participé, mais ils ont rencontré des problèmes et ont subi plusieurs défaites face à des groupes musulmans. [...]

[...] Cette attaque, qui a eu lieu en 1204, a permis aux Vénitiens de prendre le contrôle de plusieurs territoires en Orient et de fonder la ville de Misra. Ils cherchaient également à se venger des Byzantins et des Pisans, ce qui a donné une nouvelle direction à leurs actions. Peu après, la Sixième Croisade a eu lieu de 1228 à 1229. Frédéric II, qui avait épousé la fille du roi de Jérusalem, a été forcé de mener cette croisade. Cependant, comme il avait été excommunié par l'Église, il s'est dirigé vers l'Égypte. [...]

[...] Malgré cela, les pèlerinages continuent. La situation s'aggrave en 1078 lorsque les Turcs Seldjoukides, refusant de respecter le pacte d'Umar qui autorisait le passage des pèlerins, commencent à massacrer les chrétiens de Jérusalem. Cette période voit également l'émergence de nouveaux peuples influents : les Berbères qui perturbent l'Occident, les Seldjoukides qui attaquent l'Empire Byzantin, et les Fatimides qui prennent Jérusalem. En 1095, lors du Concile de Clermont, le Pape Urbain II lance un appel solennel à la Croisade, dénonçant la violence des Turcs, promettant protection et absolution des péchés aux Croisés. [...]