Gouvernement des saints, gouvernement, réformes, mécontente
L'expression de gouvernement des saints est une expression utilisé tout le long de la décennie 1650, elle se rattache au courant de pensé providentielle, nous somme a une époque où dans les milieux puritains cours l'idée que les anglais constituent le nouveaux peuple élu. D'ailleurs dans un discours du 4juillet 1653 Cromwell expliquent qu'il faut passer de ce peuple anglais élu, au peuple des saints. C'est donc la preuve que pour ces puritains il y a l'idée de perfection morale, et peut être même d'Etat idéal.
Il faut pour cela utiliser la remarque faite par Karl Marx sur le brumaire et le coup d'Etat de Napoléon Bonaparte, il évoque la convocation des morts. Il estime que dans l'histoire à certains grands moments, des hommes politiques, des intellectuelles, des peuples, font références à des idées, à des institutions qui ont disparu.
[...] La fin du protectorat est difficile, il meurt en 1658, c'est un moment à la fois perçu comme un moment de modération, car pour certains il apparait très autoritaire, et puis d'autre part comme la fin d'une période de protection, le Lord Protecteur était censé protéger l'Angleterre durant cette période d'interrègne. Le bilan est donc maigre, mais de très nombreuses idées, de très nombreux projets, arrivent dans les débats de ce milieu du 17e siècle et vont porter les fruits, vont avoir des résultats jusqu'à la fin du 19e siècle. C'est donc une période qui prépare un terrain pour d'autres réformes y compris jusqu'à la fin du 19e siècle. [...]
[...] Il y a aussi un mécontentement dans les rangs du conseil d'Etat autour de Cromwell. Il y a beaucoup de divergence à l'intérieur de ce conseil. Il y a des tendances assez radicales, comme celle de Harrison qui est un homme de la révélation (se présente comme un prophète : millénariste), il trouve qu'il y a trop de modération par certains aspect et que ce n'est pas assez le gouvernement des saints ; on a aussi John Lambert qui est mécontent pour une autre raison, il c'est qu'il est l'un des préféré de Cromwell qu'il voit en lui son successeur, voilà quand 1656 Cromwell est supposer devenir roi, et là le pouvoir passerait sous le nez de Lambert et irait au fils de Cromwell. [...]
[...] Il utilise deux exemples pour cela : la Révolution française qui s'identifie à la République romaine, et la Révolution anglaise qui s'identifie au langage, au discours, aux idées de l'ancien testament. Pour ces hommes l'ancien testament, est le livre sacré qui sert de point de repère. Ces livres sont appris par cœurs, ils sont donc totalement imprégner de l'histoire sainte, des psaumes et tout cela les amènent à envisager une société, un pouvoir politique, un monde qui est à la fois de leur temps et d'un autre temps. Un modèle qu'ils cherchent à appliquer. L'expression de gouvernement des saints nous ramènent très explicitement au monde la bible, des prophètes. [...]
[...] On n'ose pas franchir le pas, qui serait le passage de la commun law au temps romain. Là encore de très grande insatisfaction devant la peur de tout bouleversé sur ce sujet. (Samuel Pears : le siècle de la Croix). Le bilan est très limité, il est le fruit de blocage à l'intérieur du système anglais. Par exemple il est certain que Cromwell doit jouer entre les souhaits de l'armée radicale et le conservatisme du parlement. D'autre part il y a une tension entre le peuple et les élites. [...]
[...] Enfin la commun law a générée un monde judiciaire, un monde de juge d'avocat, proliférant, et surtout c'est un monde totalement corrompu, c'est celui qui paye le plus qui a raison. C'est un monde de privilégié et de corruption. Ainsi depuis très longtemps les anglais souhaitent une réforme de la justice. Depuis les années 1640 c'est un thème récurrent dans les milieux puritains. Les Nivellers sont favorable à une réforme judiciaire très poussé. On parle beaucoup de justice dans ces années-là. [...]
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