Fondements, Restauration, Angleterre, 17e siècle, régime, roi, parlement
C'est une question que pose Cotteret dans son histoire de la grande Bretagne. Ce qui est cependant nette pour l'historien c'est que la politique qui est promu par Charles II est très difficile à saisir, c'est la politique de Charles II qui n'est pas claire. Ce règne se caractérise par une absence de projet politique véritable. Cela tient d'ailleurs à deux causes principales :
- Le tempérament du roi : il n'aime pas le travail, il n'aime pas les heurts, il capitule toujours devant celui qu'il pense plus fort de lui. Cela ne facilite pas l'expression d'une ligne politique claire. Certains historiens disent que l'objectif essentiel de Charles II a été de mourir roi d'Angleterre. Il n'y a peut-être pas de projet dans la tête du souverain.
- Le mode de gouvernement : qui gouverne pendant le règne de Charles II. Le roi s'en remet beaucoup à ses conseillers, il est fainéant. C'est une série de conseil pléthorique avec énormément de membres) dont il ne ressort pas grand-chose.
[...] A ce moment-là on arrête des hommes des femmes sans motiver l'arrestation : c'est la lettre de cachet en France. C'est l'une des caractéristiques de ce qu'on va qualifier l'arbitraire royale. Le parlement ne peut pas accepter cette situation. Pour contrer des projets plus ou moins absolutiste le parlement décide de coter en 1679 le Bill d'Habeas Corpus : lorsqu'un individu est arrêté une garantie oblige le magistrat qui instruit le dossier à signifier l'accusation dans les 3 jours qui suivent l'arrestation. [...]
[...] Mais c'est la première fois qu'on voit apparaitre un parti en Angleterre - Tory : à l'origine c'est un brigand en Irlande, ils sont favorable au maintien d'une forte prérogative royale, c'est-à-dire avec un pouvoir parlementaire moins fort que celui souhaiter par l'Eglise. Sa signifie que véritablement à l'époque on voit se développer une vie politique avec une certaine modernité. Antérieurement l'opposant était emprisonner ou exécuter, il y avait toujours l'exclusion de l'autre, là on a la cohabitation de deux groupes avec des idées différentes. Le problème de la succession de Charles II permet à ces groupes de se former. Charles II a 17 batards. [...]
[...] Le premier serment est celui de fidélité au roi, l'autre un serment comme quoi on accepte et approuve le contenu du commun prier's book, donc on adopte les dogmes de l'Eglise anglicane. C'est une mise au pas beaucoup plus avancé que celle de Charles Ier. On a tout un tas de démissions. Les ex pasteurs vont constituer souvent autour d'eux de petites communautés ce qui pousse à une autre loi contre les conventicules (les lieux de petits rassemblements). Ces groupes seraient proches de mouvement un peu sectaire. [...]
[...] On va plus loin, on interdit à ces pasteur chasser de leur poste de célébrer le culte dans un temple qui serait trop proche de leur ex paroisse (loi des 5 miles). Enfin des textes sont pris pour lutter de manière très ciblé contre les Quakers. Ces derniers font peur. On leur impose toute une série de contraintes qui s'ils ne sont pas respecté donne lieu à de très forte amendes, à la déportation dans les 13 colonies. Ainsi le fondateur des Quakers : John Fox passe plusieurs années en prison. [...]
[...] On sent assez clairement qu'à partir de 1662 il y a un durcissement du régime La chasse aux dissidents On est loin de la politique de compromis voulu par Charles II. Entre 1661 et 1665 sont pris plusieurs Bill, plusieurs textes législatifs qui forme le code Clarendon. Il a poussé à la déclaration de Bréda et est devenu chancelier de l'Angleterre. La plupart des textes son prit par le parlement en son nom. Les historiens ne sont plus en accord avec cette interprétation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture