époque classique, hégémonie, hégémonie spartiate, éphémère hégémonie thébaine, hégémonie athénienne, Macédoine
Lutte pour l'hégémonie en Grèce
[...] La Macédoine est organisée en royaume capitales : Pella et Aigai. Philippe repousse les invasions du Nord et assure une ouverture sur la mer à son royaume : attaques sur cités athéniennes (Pydna, Potidée et Amphipolis). Troisième guerre sacrée (356-346) concerne le sanctuaire panhellénique de Delphes, administré par un collège de délégués des peuples des cités : conseil amphictyonique : ces magistrats (amphictyons) avaient pour tâche principale de veiller aux intérêts matériels du sanctuaire notamment sa terre sacrée (ne pouvait pas être mise en culture). [...]
[...] - L'hégémonie athénienne en Egée jusqu'en Athènes forme la Seconde Confédération. Une 60e de cités la rejoint. Aucune contribution financière n'est demandée (syntaxis) mais une caisse fédérale est mise en place pour les expéditions. Athènes installe des clérouquies : marque de l'impérialisme athénien. En 366, elle s'empare de Samos, chasse les Samiens pour les remplacer par des clérouques athéniens : la clérouquie de Samos est la 1ère dans l'histoire de la confédération. La confédération maritime fonctionne dans le seul intérêt d'Athènes. [...]
[...] Fin de la domination spartiate sur la Grèce. * La lutte pour l'hégémonie (371-338) - L'éphémère hégémonie thébaine (371-362). La victoire sur Sparte ouvrit des horizons impensables : la domination sur l'ensemble de la Grèce continentale et des iles. Après Leuctres, réorganisation de la nouvelle confédération béotienne sous les ordres d'Epaminondas et de Pélopidas, + invasion du Péloponnèse (sauf Sparte). Ils fondent la ville de Messène (en Messénie) et organisent la sécession des hilotes. Pour Sparte, cette défaite : perte de 1/5 de ses citoyens, perte de son hégémonie terrestre sur le monde grec et de son emprise sur le Péloponnèse Sparte envoie une ambassade à Athènes pour demander de l'aide : les Athéniens sont divisés car à la fois menace de Thèbes et souvenirs des exactions spartiates. [...]
[...] Coalition défaite à Némée puis à Coronnée (394). La flotte du roi perse (dirigée par Conon) coulait l'essentiel des forces navales de Sparte à Cnide (394) : effondrement des positions lacédémoniennes au bénéfice du Roi. Athènes profite de l'or perse pour reconstruire une flotte et ses Longs Murs. Une 1ère tentative de paix échoue en paix du Roi (ou paix d'Antalcidas) : elle marque la toute puissance royale c'est-à-dire la suzeraineté perse sur cité d'Ionie et affirme l'indépendance des autres cités grecques (qui doivent renoncer à toute coalition en dehors de la ligue du Péloponnèse). [...]
[...] La fin de l'époque classique Lutte pour l'hégémonie en Grèce. * L'hégémonie spartiate (404-371) Sparte installe des gouverneurs lacédémoniens dans les cités : les harmostes, elle remplace les régimes démocratiques par des oligarchies et lève un tribut annuel de 1.000 talents. Les Perses ont aidé les Spartiates dans la lutte contre Athènes pou récupérer leurs anciennes possessions littorales (perdues depuis 480). En 405, Darius II meurt : crise successorale entre Cyrus et Artaxerxès. Cyrus recrute des milliers de mercenaires grecs pour renforcer sa propre armée avec le soutien des Spartiates : l'expédition des Dix Mille : bataille de Counaxa où Cyrus meurt laissant les Grecs en plein cœur de l'empire perse (cf. [...]
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