Fin, empire, carolingien
Nous avons ici un extrait des Chroniques de Réginon de Prüm qui donne en latin Regionis abbatis Prumiensis Chronicon et s'intéresse sur la fin de l'empire carolingien. Cet extrait est une source sûre puisque il y a mention des lettres MGH. Ces chroniques vont de la naissance du Christ à 906. Réginon est un chroniqueur et canoniste médiéval né en Allemagne. Il a été instruit au monastère de Prüm, là où l'influence carolingienne était la plus forte et la plus durable ; il y est devenu moine. En 882, après que les Danois aient mis à sac le monastère, Réginon en devient abbé il est le fruit de la renaissance carolingienne à son apogée. Il se rend compte dans sa Chronique que l'épisode de l'éclatement de l'Empire constitue « le début de la fin ». Janvier 888, la disparition du dernier carolingien légitime permet aux grands de tous les royaumes de choisir leur propre roi issu de leur rang.
[...] II, Le Moyen Age, Paris, Armand Colin, coll. Cursus http://his.nicolas.free.fr/ http://www.histoire-et-secrets.com/ Charles III, dit Charles le Gros Son règne Charles III, est né à Neidingen (carte Neidingen) en 839, il est le fils du roi Louis le Germanique et l'arrière petit fils de Charlemagne. La montée en puissance de Charles III, dit Charles le Gros fut spectaculaire. Son frère Carloman, que les aristocrates italiens auraient voulu voir régner à Pavie se désiste à y régner car il était trop malade. [...]
[...] Un souverain faible Le règne de Charles III est marqué, comme les règnes précédents, par l'invasion des Normands, ils prennent le nom de Vikings débarquant de Suède, de Norvège et du Danemark. Une fois qu'il a été couronné empereur, Charles III semble bien décidé à organiser la lutte contre les Normands. Ceux-ci étant venus ravager la Lorraine, Charles les éloigne en traitant avec eux et leur permettant de s'installer en Frise (carte Frise et Ponthion) au lieu de les combattre. [...]
[...] Pendant 10 ans, Eudes devra également lutter contre les partisans de Charles le Simple et à partir de 893 contre Charles le Simple lui-même. Eudes négocie alors avec Charles le Simple devenu Charles III par son honnêteté, il obtient un trône avec une autorité limitée au territoire située entre la Seine et la Meuse. Le 1er janvier 898, Eudes meurt à la Fère, et la couronne revient aux carolingiens. Charles III réunifie le Francie Occidentale tout en coopérant avec le frère d'Eudes, Robert. Conclusion En conclusion, le rêve de la restauration impériale a vécu. L'empire réunifié territorialement une dernière fois se disloque. [...]
[...] Simple cousin carolingien de la lignée directe, il ne parvient pas à s'imposer à la France qu'il dénigrera au profit de l'empire germanique. Il est explicitement écrit à la ligne 14 que les royaumes sont divisés. A partir de sa mort, dans chaque royaume on assiste à l'élection d'un grand, c'est-à-dire sa reconnaissance en tant que roi, en l'absence d'héritier carolingien possible à la ligne 15, je cite privé d'un héritier légitime A la suite de cela, s'enchaine la violence mentionnée à la fin de la ligne 15. [...]
[...] Le 1er est soutenu par le roi Arnulf et le second par le Pape. Bérenger de Frioul, battu par son adversaire mentionné à la ligne 27, est reconnu comme vassal et successeur par Arnulf, il sera couronné pour la seconde fois en 898. A l'Est, Arnulf considéré comme le dernier représentant des Carolingiens bien qu'illégitime, s'impose sans difficulté à la ligne 29 Il pénétra deux fois avec son armée dans le royaume d'Italie il joue même le rôle d'arbitre entre les compétiteurs des différents royaumes. [...]
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