Fiche de lecture très détaillée du livre de Catherine Vincent sur les confréries médiévales. Le document inclut donc un résumé chapitre par chapitre ainsi que des renseignements sur l'auteur et l'enjeu du livre accompagné de la méthode d'analyse utilisée.
[...] Entre confrérie et famille large mais ne doivent pas être assimilées. Tentative de recomposition du tissu social par les confréries : Réconfort/secours matériel en cas de ruine, maladie ou décès. Chapitre IV : La fraternité Pour désigner le peuple de Dieu, les écritures chrétiennes utilisent abondamment le vocabulaire de la fraternité. L'église peut donc se penser comme une communauté des membres unis par la fraternité.Les exigences de la fraternité rencontre souvent celles de la charité. Les confréries s'en font directement écho (société des charitables de St Eloy à Béthune). [...]
[...] Du pauvre au proche S'élabore une véritable théologie du pauvre et de la pauvreté selon laquelle les épreuves envoyées par Dieu aux miséreux les engagent plus avant que les autres croyants sur la voie de la perfection chrétienne. Valeur religieuse accordée à la figure du pauvre. Aide aux pauvres donnent aux confrères une richesse spirituelle. Chapitre V : la communion des saints Succès du mouvement confraternel : se présente comme une modalité originale de mise en œuvre des relations tissées au sein de la charité ecclésiale. [...]
[...] Résultats : Le livre va au delà d'une définition courante. Il nous donne les grands axes qui fondent l'histoire des confréries. Le traitement des sources permet aussi de proposer des exemples précis et concrets ainsi que des anecdotes pouvant également aider à définir les confréries. Enfin l'étude met en lumière une sociologie du mouvement confraternel médiéval éclairant ainsi au mieux sa chronologie. Catherine Vincent Née le 12 avril 1957 Ancienne élève de l'Ecole Normale des jeunes filles.Maître de conférence à l'université Paris I Panthéon Sorbonne, dont les recherches portent sur la vie religieuse entre le XIIe et le XVe siècles (1995). [...]
[...] Une collecte à laquelle s'adonnent toutes les confréries médiévales sans exceptions. Permet la réunion d'un " trésor" de suffrage qui doit contribuer au salut de chacun des adhérents. Selon Jacques de Voragine dans La légende dorée, les suffrages les plus bénéfiques aux âmes sont: Le jeune L'aumône La prière " L'immolation de l'hostie" Suffrage de loin le plus recherché par les confrères Chapellenie : même hantise du salut/ même chronologie de développement. Le glissement d'une institution à l'autre est fréquent (Saint Nicolas de Guérande par exemple). [...]
[...] Place que l'organisation ménage aux pauvres viennent rappeler la vertu de charité en nombre limité selon les moyens de l'association intégration des pauvres en plus des distributions de vivres (Confrérie Saint-Paul de Paris) Assistance à la journée de fête revêt un caractère quasi-obligatoire ? : incarne l'essence même des liens confraternels Essentiel des préoccupations de la compagnie : banquet annuel et ses préparatifs (cf. règlements internes/registres de comptes) Fin du Moyen Age : s'y attache une image de profusion d'où des conseils de modération (Montbard par exemple) XIVe siècle: nombreuses à acquérir des maisons propres pour le jour de fête, stocker des vivres (Arras par exemple) Sacré et profane se distinguent alors plus clairement dans les esprits. [...]
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