Féodalité et seigneurie en Europe médiévale

Thèmes abordés

Féodalité, seigneurie, Europe médiévale, motte castrale, châteaux fortifiés, chevalerie, vassalité, Charlemagne, Traité de Verdun, Empire carolingien, invasions vikings, châtellenie, adoubement, hommage lige, serment féodal, chrétienté

Résumé du document

En 843, le Traité de Verdun proclame la division de l'Empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne : Louis le Germanique à l'est, Charles le Chauve à l'ouest et Lotaire au centre (d'Aix à Rome). Pendant un siècle et demi, la partie de Charles le Chauve va s'affaiblir. Les invasions vont reprendre et menacer les territoires. Vers 810-840, les Vikings viennent de l'ouest à bord de leurs bateaux, les drakkars. Ceux-ci peuvent contenir entre 30 à 100 hommes, fonctionnent avec des rameurs ou à voile (carrée) ; sur la proue, il y a un dragon. Il s'agit d'un peuple maritime qui va descendre vers le sud en remontant les rivières. Sur la Seine, de nombreux monastères vont être pillés par les Vikings. C'est aussi le cas des fleuves de l'Escaut, la Seine, la Loire et la Tamise, ils s'installent et exigent des tributs. Ils sont donc dans des situations de force, ils menacent les rois qui sont incapables de protéger leur population.

Extraits

[...] Beaucoup essaye de copier ce modèle, y compris par des gens qui ne sont pas nobles . Pour conclure, il a une dilution des pouvoirs royaux aux nivaux des comtés, des châtellenie. Un éparpillement. Tous les autres pouvoirs demeurent, mais on a surtout le développement des châtelains. Avec ce contexte, on a l'apparition d'une société avec des règles, du faible au fort, une littérature, un idéal et malgré tout de grandes difficultés. Les hommes armés se sont multipliés et ont parfois été entrainés à faire la guerre de châtelain à châtelain. [...]

[...] L'apprenti est le fils d'un seigneur qui va apprendre le métier des armes. Au terme de son apprentissage, le chevalier va recevoir des armes, qui sont le heaume, haubert, l'écu, la lance, l'épée, le cheval. On donne des noms aux épées, Ce qui prouve qu'elles sont importantes. Le chevalier est adoubé. Le jeune homme est armé par un chevalier plus âgé. Il reçoit la collé, un coup frappé par le plat de l'épée, assez fort, et le jeune homme doit résister pour montrer sa force. [...]

[...] Les anglo-saxons, en Angleterre, avaient développé un système, le « fosterage » qui consiste dans l'accueil par un chef puissant de jeunes garçons. Il les éduque et les protège. Ils vont devenir des compagnons d'armes de son armée. Il s'est diffusé chez les Francs et les Wisigoths). Vassus, nom latin, jeune homme. Un vassal est un jeune homme. C'est surtout un homme, faible qui va s'adresser à quelqu'un de plus âgé pour qu'il le protège. Le señor est quelqu'un qui a plus d'expérience. Señor a donné seigneur. Il y a un critère d'âge et d'expérience. [...]

[...] Celui qui est jeune se met au main du seigneur (mains jointes enserrées) . Contrat qui lie deux hommes. Le plus puissant donnera arme, nourriture, vêtement et le plus jeune donnera en retour sa force. Le lien personnel est prolongé par un lien réel : la remise d'un fief. Le seigneur a donné au vassal un territoire qui lui permettra de vivre. On y construira un château, des paysans en exploiteront le sol. Seigneurs et vassaux Fief = féodalité + vassalité Seuls les hommes libres peuvent s'engager. [...]

[...] Cela aboutira à un ordre de chevalerie : les templiers, les hospitaliers. A partir de ce moment là, les rites vont prendre un caractère chrétien. Par exemple, la veille d'être adoubé, le jeune homme va passer la nuit à prier, les armes seront bénies. Le chevalier fascine tous les arts et il est mis en scène : des poèmes épiques ont été écrits, mis en avant du courage, de la hardiesse ; des romans qui chantent la gloire des chevaliers, la chanson de Rolland, roman du roi Arthur ; Le chevalier se bat, participe aux tournois, aux banquets (être ensemble, donc manger avec des alliés), l'amour courtois (amour à la Cour) etc III - Les lieux fortifiés, les châteaux Les châteaux accompagnent la période de la féodalité. [...]