féodalité, dégénérescence, l'autorité, centrale, seigneurie, pouvoir royale
La période féodale débute avec quelques difficultés sur le plan démographique, politique, économique et social. En effet, la population comporte une faible densité, le commerce tend à disparaître, le droit correspond à un droit coutumier et le pouvoir central est sérieusement dégradé. La féodalité a donc très peu de structure acquise. Désormais, la société dans lequel doit demeurer l'homme et se développent les institutions, est la Seigneuries, fondée sur l'existence d'un fief dont le titulaire exerce des droits de puissance publique. Cependant, les transformations économiques et sociales à partir du XIe siècle va procurer à la féodalité une paix relative. Ce changement est liée aux nouvelles techniques agricoles qui permettent de cultiver des terres plus riches et plus lourdes. Cette modernisation va bénéficier à tout le monde et va par ailleurs favoriser la circulation des marchandises et des hommes sans oublier la circulation monétaire qui avait disparu. Cela conduit à un renouveau de la vie urbaine. L'on assiste formellement à un enracinement de la Féodalité à partir du XIe siècle en divisant la société en trois catégories sociale et trois ordres (le clergé, la noblesse et le tiers états). Ainsi il y a une tendance à la fermeture sociale pour faire régner une société terrestre harmonieuse comme la société céleste.Mais en outre, les pouvoirs des Seigneurs sont délimités par des chartes conclues soit avec des habitants des villes soit avec des collectivités paysannes; l'on cherche dans chaque cas à connaître les pouvoirs et les devoirs de chacun. En même temps, le droit devient plus savant, plus raisonné, on assiste d'ailleurs à une renaissance du droit romain qui apporte une méthode, une façon de raisonner, et qui est reconnue comme force organisatrice d'une société.
[...] II La défaillance du pouvoir monarchique avait permis la floraison de la féodalité. Cependant la royauté est loin d'être supprimé. L'image terrestre de l'autorité divine lui paraissait indispensable à l'ordre du monde. Or, peu à peu, au XIIème siècle, le développement économique de l'Europe, l'essor de la production et des échanges, des communications moins difficiles, le rétablissement progressif de la circulation monétaire effacèrent les conditions matérielles qui avaient favorisé la division du pouvoir. Il devint plus facile de commander à distance et donc l'octroi des terres cessa d'être le seul moyen de récompenser un serviteur. [...]
[...] La féodalité a donc très peu de structure acquise. Désormais, la société dans lequel doit demeurer l'homme et se développent les institutions, est la Seigneuries, fondée sur l'existence d'un fief dont le titulaire exerce des droits de puissance publique. Cependant, les transformations économiques et sociales à partir du XIe siècle va procurer à la féodalité une paix relative. Ce changement est liée aux nouvelles techniques agricoles qui permettent de cultiver des terres plus riches et plus lourdes. Cette modernisation va bénéficier à tout le monde et va par ailleurs favoriser la circulation des marchandises et des hommes sans oublier la circulation monétaire qui avait disparu. [...]
[...] Le roi est entouré d'un prestige particulier. Hugues Capet et ses successeurs ont du faire face au problème de la transformation de l'élection en hérédité, c'est-à-dire créer une coutume successorale, et pour cela, ils vont véritablement s'inspirer des coutumes de la féodalité. L'hérédité du titre royal n'était pas évidente, puisque le Roi l'était devenu grâce à l'élection, mais elle est très vite introduite car elle correspond à une tendance générale. Il faut souligner ici l'habileté d'Hugues Capet, qui a fait élire et sacrer son fils de son vivant pour éviter tout doute ou instabilité au sujet de la succession du titre royal, ainsi, Hugues Capet associe son fils immédiatement à la royauté. [...]
[...] A la rigueur, la société féodale pourrait se passer du Roi. Mais en l'action et l'autorité du Roi sont étroitement mêlées à cette société. Le roi n'a pas de fonction ni de situation stables et claires. Le domaine royal était l'ensemble des terres où le Roi exerçait lui-même les privilèges des grands seigneurs, le domaine était dispersé et relativement peu important à la fin du Xe siècle. Dans ce lieu, le roi ne se distingue pas des autres seigneurs. Certains seigneurs étant plus puissants matériellement que le Roi. [...]
[...] L'établissement de la féodalité se trouve donc conditionné par l'existence de la seigneurie, c'est-à-dire d'un système économique livrant la plupart de l'activité productrice à une élite, dont les plus riches détenaient dans leur patrimoine. Au début de la période du Xème et XIème siècles, le pouvoir royal est très faible voire inexistant. Au Xème siècle les derniers carolingiens se disputent la couronne. L'autorité centrale connaît une totale disparition. Hugues Capet est un roi élu par les grands féodaux, mais concrètement, son pouvoir est celui de ses premiers successeurs, il est extrêmement limité géographiquement et limité au domaine royal. La royauté est une institution d'un autre ordre que l'ensemble féodal. [...]
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