Grèce antique, condition des femmes, libération des femmes, place de la femme, cité grecque, antiquité grecque, Attique, mariage, liberté sexuelle, divorce
Lorsqu'on parle des femmes dans l'antiquité, il faut avoir à l'esprit que c'est un monde fondamentalement masculin. Par rapport à tous les autres habitants de l'Attique, la femme est la seule à qui l'accès à la citoyenneté est impossible. Un métèque même si c'est rare peut espérer devenir citoyen s'il accomplit des actes extraordinaires. L'esclave lui-même peut obtenir une promotion, en théorie d'un esclave devenu libre, un affranchi donc un métèque peut devenir citoyen.
Même si les femmes sont issues de grandes familles, elles n'auront aucun droit politique, ne seront pas liturges, etc., cependant, la femme joue un rôle essentiel dans la vie publique de la cité.
[...] On va indiquer par ses habits que la femme est une future maitresse de maison. Une fois arrivée à destination, elle est accueillie dans sa nouvelle maison. On célèbre à nouveau des sacrifices pour attirer la bienveillance des dieux, et le mari l'accueille et on célèbre des rites (préoccupation de la bienveillance divine perpétuée aujourd'hui). Le troisième jour, lendemain du mariage, des cadeaux sont offerts au couple (souvent des amulettes pour la fertilité) et le mari reçoit la dote tant attendue. [...]
[...] Les unions matrimoniales étaient plus de raison que de gout, on disait pour le mariage que c'était un mal nécessaire. Dans l'idéal, l'homme et les femmes n'ont pas envie de sa marier mais le mariage est obligatoire pour avoir des enfants légitimes. Un enfant ne peut être légitime que dans le cadre du mariage. Le père doit légitimer l'enfant pour officialiser les citoyennetés futures. On comprend pourquoi les maris peuvent tenir des propos durs à l'égard des jeunes filles qu'ils accueillent : Xénophon dans son traité Économique. Lorsqu'une femme se marie elle se soumet à un devoir. [...]
[...] Passage de Lycurgue, Plutarque : L'homme enlevait la femme, qui devait avoir terminé son évolution morphologique (contrairement à Athènes) et donc dans la force de l'âge (vers 20 ans). La femme est remise aux mains d'une femme qui lui coupe les cheveux et l'habille, avec des chaussures d'homme. Elle est couchée sur une paillasse, et le jeune marié, après avoir mangé avec ses compagnons d'arme, arrive et lui retire sa ceinture. Après un temps court, il se retire et va dormir avec d'autres gens. [...]
[...] Le mari gardera la dote de sa femme qui l'a trahi. III) Du rêve à la réalité L'amour officialisé Le mariage est d'abord un contrat entre un homme et une femme pour avoir des enfants légitimes. L'officialisation n'implique pas de relation amoureuse au départ. L'amour n'est pas forcément absent, mais une relation glaciale peut perdurer jusqu'à la mort. L'amour peut avoir sa place surtout quand les mariés sont d'un âge assez proche (pas forcément le cas à Athènes, la femme a souvent la moitié de l'âge de son mari). [...]
[...] Lorsqu'une femme est trompée par son mari, peut-elle faire de même ? se chercher un concubin, non hélas. La liberté sexuelle féminine n'est pas tolérée, c'est que la liberté sexuelle féminine implique que cela peut entrainer des naissances d'enfants illégitimes et donc des enfants qui ne pourront devenir citoyen ou fille de citoyen, autant que manque à gagner pour la cité. Qu'une femme, fille de citoyen soit mise enceinte par un métèque ou un esclave, cette naissance prive la cité d'une force vive de la cité. [...]
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