Exercice des armes, chasse, guerre, tournoi, littérature guerrière, chevalier, monde aristocratique
Celui qui a des armes fait de lui ce qu'il est. Il y a longs passages qui décrivent les armes (comme dans l'Iliade Héphaistos fait l'épée d'Achille,il y a une description du bouclier d'Achille). Les armes deviennent des armes de famille. Elles s'héritent.
Les armes sont des objets qui ont une histoire (pris à un ennemi par exemple). Les armes se transmettent dans une même famille ou sert à remporter des victoires donc elles ont une histoire.
L'équipement comprend : une lance, un bouclier, une épée,un éperon et un cheval. Parmi tous ces objets, un se distingue c'est l'épée. Roland comme les grands héros donne un nom à son épée. L'épée est une arme personnelle, on y insère des reliques. C'est un marqueur du combattant aristocratique.Il y a une insistance particulière sur la remise de l'épée.
[...] Leçon 6 L'exercice des armes : chasse,guerre et tournoi I-Une littérature guerrière La guerre est omiprésente. Le public aime bien les histoires de guerre. 1)-Le chevalier et ses armes : Il y a un équipement militaire qui devient de plus en plus cher. Celui qui a des armes fait de lui ce qu'il est. Il y a longs passages qui décrivent les armes (comme dans l'Iliade Héphaistos fait l'épée d'Achille,il y a une description du bouclier d'Achille). Les armes deviennent des armes de famille. [...]
[...] Pour impressionner les dames, il faut trouver de l'argent et montrer sa force. C'est l'équivalent aristocratique de la foire. L'apogé des tournois c'est à la deuxième moitié du XII siècle en Anjou, en Flandre. C'est le lieu où naît le roman de chevalerie. On organise des guerres miniatures, un petit groupe de chevaliers face à un autre. Le tournoi est fermement condamné par l'église. C'est repris dans les conciles du Latran en 1215. Le tournoi est fermement condamné car on met sa vie en danger, c'est un loisir qui a pour but de faire amuser les laïcs,cela renforce le pouvoir de l'arsitocratie. [...]
[...] Cf: la laisse 104 La Chanson de Roland. Deux remarques sur cette description du combat : c'est une description précise, détaillée et parfois crue et brutale. Il y a une brutalité dans la chanson de geste. Dans le roman, cet aspect violent disparaît, il n'y a pas beaucoup de mort. Ces récits crus intéressent moins pour incister plus sur la technicité du combat. Le chevalier fait des prouesses techniques. C'est un guerreir adroit, et non une brute. Cf : apprentissage des armes de Perceval. [...]
[...] Il y a une influence ecclésiastique, c'est l'époque où l'église essaie de déconsidérer la chasse pour favoriser celle où on montre une certaine habileté. La chasse n'est pas un exercice à la guerre. On ne chasse pas avec les mêmes armes, on utilise des pièges et des filets. 2)La représentation du monde aristocratique, le tournoi : Il n'existe pas dans le Beowulf,La chanson de Roland mais il est omiprésent dans le roman. Un tournoi apparaît au XI siècle, c'est un entrainement à la guerre officialisée. [...]
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