Évolutions, royaumes occidentaux, royaume, Europe occidentale, Germanie, monarchie française, royaume de Castille
Chaque royaume de l'Europe occidentale possède une histoire propre. Durant la période carolingienne, on a en Europe un royaume très étendu, qui n'a pas de successeur. Cependant, la Germanie et la péninsule italienne sont politiquement liées. Mais à part cela, les monarchies n'ont pas une évolution globale. Par exemple, vers 1100, certaines monarchies semblent très solides, comme la monarchie impériale germanique, tandis que d'autres monarchies semblent être au plus bas. C'est le cas de la monarchie française. Mais ces deux entités politiques vont évoluer différemment. A la fin du Moyen-Age, la monarchie française et le royaume de Castille vont se fonder sur le centralisme royal, tandis que l'Aragon ou l'Angleterre sont basés sur un système plus féodal.
[...] L'union entre le royaume de Castille et le royaume d'Aragon se fait avec le mariage entre Ferdinand V d'Aragon et Isabelle de Castille. En 1474, Ferdinand devient par mariage roi de Castille, puis en 1479, roi d'Aragon et de Sicile à la mort de son père. Le royaume de Grenade disparait en 1492. Ce royaume réunifié augmente son expansion commerciale, notamment avec la conquête de l'Amérique du Sud. A la fin du XVème siècle, le royaume de Castille et d'Aragon se trouve dans une position dominante. [...]
[...] C'est la même famille qui tient ces deux principautés. Par mariage et par héritage, les duc de Bourgognes construisent un vaste territoire dont l'apogée se situe entre 1364 et 1477. Les ducs bourguignons sont donc capables de peser dans la politique des deux royaumes. Cette construction est brillante, car le duché englobe des régions fortement dynamiques économiquement. Ils contrôlent le passage de l'axe rhodanien, entre le Rhône, la Saône et la Seine. Travaillent également pour eux, les peintres flamands au XVème siècle. [...]
[...] Il aura alors des droits légitimes sur la couronne de France. Mais Charles VI a un fils, Charles VII qui revendique lui aussi son droit au trône. Charles VII réussit à se faire sacré à Reims en 1429 par l'action de Jeanne d'Arc, qui est un avantage déterminent. Par la suite, le roi de France va réaliser des succès politiques. En 1435, il négocie à Arras une alliance avec les bourguignons, jusqu'ici alliés des Anglais. Il promet au duc de Bourgogne de ne pas lui imposer l'hommage qu'il devrait pour les terres qui sont sur le royaume de France. [...]
[...] La construction politique des ducs bourguignons s'effondre. En 1477, l'ensemble bourguignon cesse d'être une menace politique. II : La France et l'Angleterre : la guerre de Cent ans : Les facteurs de la guerre : Le facteur féodal La guerre dura entre 1337 et 1453. Mais avant le déclenchement de cette guerre, les deux souverains, Français et Anglais étaient déjà sous tensions. Si la guerre est importante, c'est parce que la guerre est un moyen de développer leur autorité. Ils ont besoin d'argent et pour cela, il faut mettre en place une fiscalité royale. [...]
[...] Les moyens du roi augmente, mais irrégulièrement. Le royaume de Castille ne connait pas de réelle dynastie comme c'est le cas pour le royaume de France. Les familles aristocratiques s'affrontent. Pour être roi, il faut être reconnu par les cortes. Dès qu'ils sont au pouvoir, les rois essayent de stabiliser son pouvoir. La dynastie des Trastamarre qui est installée entre 1369 et 1406 arrive au pouvoir avec l'aide de la France. Les Trastamarre mettent en place une taxe, l'alcabala, une taxe de sur les transactions. [...]
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