Développement rural, agriculture, défrichement, progrès, élevage, paysannerie du Moyen-Age, seigneurie, seigneurie foncière, seigneurie judiciaire
Entre le Xe et le XVe siècle, les sociétés occidentales ont connu un développement significatif, caractérisé par une croissance démographique, agricole, urbaine, et commerciale. Au 11e siècle, un défrichement plus important a eu lieu, entraînant une réorganisation de l'espace agricole et rural.
Ce développement rural a été soutenu par deux facteurs clés : des conditions climatiques favorables à l'agriculture et des avancées techniques notables. Durant cette période, les campagnes, qui abritaient entre 80 % et 90 % de la population, n'étaient pas uniquement peuplées de paysans ou de seigneurs. Il est à noter que la majorité de la population résidait dans les campagnes, mais tous n'étaient pas impliqués dans l'agriculture ou la seigneurie. Ces campagnes prospères ont connu une période où les disettes et les famines semblaient disparaître. Cependant, cette situation s'est inversée avec le temps, entraînant un retour des pénuries alimentaires et des tensions sur les prix.
[...] La spéculation concerne aussi bien les vins que l'élevage. L'élevage, essentiel pour les villes consommatrices de viande, joue un rôle dans l'amélioration du niveau de vie. Les produits de l'élevage incluent la viande, les œufs, le porc, la volaille, mais aussi des matières premières comme le parchemin, la laine, et la peau. Les animaux élevés, souvent achetés par ceux qui ont des capitaux, sont ensuite confiés à des engraisseurs sous contrat, partageant profits et pertes. Les troupeaux peuvent compter plusieurs centaines d'animaux, et les chevaux jouent différents rôles selon leur type : destrier pour la guerre, coursiers, palefrois pour les parades, chevaux de trait pour le travail, mulets et ânes pour l'agriculture. [...]
[...] Les paysans occupant ces terres devaient s'acquitter de diverses taxes en nature ou en argent, comme le cens et le champart, une part de leur récolte cédée au seigneur. En plus, ils devaient payer la dîme à l'Église, représentant un dixième de leur production agricole. La taille, un impôt direct impopulaire, s'appliquait également, mais n'était pas payé par les nobles, le clergé, ou les bourgeois des grandes villes. Le seigneur judiciaire, en plus de gérer les terres, assurait la justice et le maintien de la paix. Il exerçait le droit de ban, lui permettant de punir et de contraindre. [...]
[...] La gradation des pains, du plus blanc au plus gris, reflète leur coût et qualité. Le pain de froment est plus cher tandis que le pain gris est moins onéreux. Dans les temps anciens, une tranche de pain servait souvent d'assiette, sur laquelle on posait légumes, sauce, et lard. Les légumineuses, comme les pois, sont largement cultivées. Les hortus, composés de vergers et de potagers, sont intensément cultivés, souvent avec des fumures d'origine animale ou humaine, pour un rendement élevé. [...]
[...] Même les paysans libres étaient dépendants des seigneurs à cause de la taille et de la quête, des impôts fixés par ces derniers. Avec l'émergence des villes et des Villeneuves, les seigneurs devaient faire face à la concurrence pour maintenir leur main-d'œuvre, ce qui a conduit à l'établissement de chartes d'affranchissement dès le 13ème siècle. Ces chartes permettaient aux communautés de sortir de la servitude et d'acquérir de nouvelles libertés et droits. Les paysans étaient motivés par ces chartes, aspirant à la liberté pour leurs enfants. L'usage de l'écrit a joué un rôle crucial dans l'amélioration des conditions de vie des paysans. [...]
[...] Durant cette période, les campagnes, qui abritaient entre 80% et 90% de la population, n'étaient pas uniquement peuplées de paysans ou de seigneurs. Il est à noter que la majorité de la population résidait dans les campagnes, mais tous n'étaient pas impliqués dans l'agriculture ou la seigneurie. Ces campagnes prospères ont connu une période où les disettes et les famines semblaient disparaître. Cependant, cette situation s'est inversée avec le temps, entraînant un retour des pénuries alimentaires et des tensions sur les prix. Les campagnes n'étaient pas isolées ; elles étaient des lieux d'échanges et d'innovations. Les communautés paysannes étaient actives et dynamiques. [...]
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