L'Europe comme espace d'affrontement au moyen-âge, europe, féodal, identité, conquête, roi, vassal, guerre, civilisation
Le Moyen Âge, époque que ses élites exaltent comme celle de la chrétienté, est sur le plan politique une période de morcellement belligène. Les Romains avaient exalté la « pax romana ». La chute de l'Empire romain d'Occident débouche sur un morcellement politique de l'Europe (que le partage de l'Empire en 395 avait inauguré). À partir d'une carte, il est facile d'observer la mise en place des différents royaumes germaniques et slaves (dans ce qui est alors l'Occident par opposition à l'Empire byzantin). L'unification carolingienne est temporaire (843) et le premier Moyen Âge est celui d'une dissolution de l'autorité à l'échelle seigneuriale dans le cadre d'une féodalité dont le modèle est répandu dans toute l'Europe occidentale et centrale. Cette féodalité, qui repose sur des schémas de domination de l'homme (vassalité et servage), débouche sur un état de guerre permanent. Les états qui existent au sommet de la pyramide vassalique ont peu de consistances. L'histoire du second Moyen Âge est celle d'une longue (re) conquête de l'autorité par les rois ou les princes qui dominent les pyramides vassaliques. Se constituent alors aux côtés des cités ayant acquis leur liberté (Venise en est l'archétype), des royaumes et des principautés, mais cette (re) conquête du pouvoir ne se fait jamais dans l'harmonie et donne naissance à des guerres entre royaumes dont la guerre de Cent Ans est l'une des plus frappantes. Le Moyen Âge lègue aux périodes suivantes le morcellement politique de l'Europe et des embryons d'États dont les conflits d'intérêts sont patents.
[...] A ne pas confondre avec identité. Il reprend le propos de Julien Benda, dans le Discours à la nation européenne. Dans ce discours, Julien Benda parlait d'identité. La différence entre identicité et identité, c'est que la première ne produit pas nécessairement la seconde. L'identité c'est le fait de savoir qu'on a de l'identicité. L'identité c'est donc une identicité connue, reconnue et acceptée. A ne pas confondre non plus avec conscience ! Car la conscience est le fait de savoir qu'on a des choses en commun et de militer pour que des projets, des tentatives soient faites pour déboucher sur un projet communautaire commun. [...]
[...] Et surtout autonomisation de la Serbie, et on voit arrivée dans cette zone également des Magyars. Cette situation n'est pas durable, car les petits fils de Charlemagne vont se diviser. Donc l'Empire va disparaître au profit de 3 royaumes, après le Traité de Verdun de 843. Ils vont donner naissance à l'Europe ultérieure. Charles Le Chauve à reçu la Francie Occidentale. Lothaire va recevoir un espace qui s'étend de la mer du Nord jusqu'en Italie, et l'appellera Lotharingie. Enfin Louis sera surnommée le Germanique, et recevra la Francie orientale. [...]
[...] Sur ces terres, les hommes, paysans, ont des statuts juridiques différents (vilains ou serfs). Les 2 peuvent recevoir des terres (tenures) pour une exploitation agricole. En échange de cette tenure, le paysan va payer des taxes (redevances) ; (même logique que le lien vassalique en fait). Le seigneur lui accorde sa protection. Les taxes seront très peu en argent, surtout en parts de récolte et de bétail, et également en travail, la corvée. La différence entre les deux est que les serfs ont plus de taxes que les vilains, et ne peuvent pas quitter la seigneurerie comme ça. [...]
[...] On retrouve dans cette société d'ordres, le schéma de la tripartition indo-européenne. Ceux qui prient tout en haut, puis ceux qui assurent la protection des autres, puis les travailleurs. NB : rurale car très peu de villes, et les quelques villes de l'Empire romain se sont largement réduites au fil des invasions. Ruralisation de la société entre le 5e et le 10e. Il y a donc une société féodale, très classique dan s les sociétés héritières de l'indo-européanisme. Seconde remarque : ces sociétés sont très fortement imprégnées de religion. [...]
[...] Mais c'est vraiment Louis IX, ou Saint Louis, qui décide en 1245, par un Edit royal, que tout seigneur qui voudrait entrer en guerre contre un autre, devrait respecter un délai de 40 jours avant d'engager le conflit. La quarantaine Le Roi Le texte en réalité impose un temps d'observation et de négociation, dans lequel des agents royaux peuvent éventuellement intervenir. En quelque sorte roi rend public guerres privées, reprend contrôle. La guerre de Cent ans révélatrice de temps nouveaux. Cette logique est renforcée par la guerre de 100 ans. 1337-1433. face a face dynastique entre rois de France et de GB. Cf. [...]
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