Sciences humaines et arts, emprunte du pouvoir, villes de l'islam médiéval, 10e-15e siècle, résidence du souverain, Mosquées, fondations princières, résistances urbaines
Villes califales, impériales. Capitales régionales de moindres importances comme Damas, Alep, Tunis, Séville… Manifestation du pouvoir dans ces villes n'ont pas la même ampleur mais sont finalement de même nature.
Destin des dynasties entrainent déclin ou disparition des capitales. Ex de la Qal'a des Banu Hammad qui n'a duré qu'un peu plus d'un siècle, ruinée totalement par les Almohades. Sabara Mansuriyya par les Fatimides est abandonnée en 1057 après l'invasion des Banu Hilal.
Empreintes du pouvoir sur les villes. Le pouvoir siège en ville, califes, sultans, émirs, gouverneurs et leurs représentants. Conséquence, le souverain y possède sa résidence, différentes formes de palais. Souverain finance des édifices religieux dont le statut privé ou public n'est pas clairement défini. Parmi ces fondations, les hôpitaux qui sont des fondations charitables et religieuses, mosquées, madrasas, établissements que l'on traduit comme couvent pour des soufis.
[...] Le sultan en revanche rendait la justice dans le dar al-adl, le palais de justice. Ils ont été construits en Orient à partir du 12e surtout avec le règne de Nur al-Din qui les introduit en Syrie, audiences dans une scène architectural spécifique. Il en crée un à Alep d'abord, sans doute situé à l'ouest de la Citadelle, vers 1150. Quelques années plus tard en 1163 il en crée un à Damas au pied de la Citadelle lui aussi. Les Ayyoubides qui lui succèdent poursuivent cette politique et créent un nouveau palais de justice. [...]
[...] Prise par les Almohades après un siège de 11 mois. Elle prend la ville pour capitale, c'est là qu'ils résident, prospérité sous leur règne. La dote d'une nouvelle résistance fortifiée, la casbah entre 1189 et 1197. Les almohades vont coller à la muraille sud une nouvelle enceinte, véritable ville palatine. Il ne reste rien des palais almohades mais on peut suivre l'enceinte ancienne côté nord et est. Le tracé n'a guère changé. Dans la partie est, existence d'une porte de pierre sculptée, par laquelle on entre dans la casbah, probablement d'époque almohade. [...]
[...] A l'époque mamelouke les mausolées prennent de plus en plus d'importance, comprennent souvent un hôpital et une mosquée, véritable complexe funéraire adossé à une mosquée. Waqf pour leur entretien, lecture coranique sur leurs tombeaux. Un des meilleurs exemples ces complexes mamelouks, complexe de Qalawun au 13e : hôpital, madrasa, école. Autres exemples, 1e moitié du 14e Caire connait expansion urbaine sans précédent. Edifices par les sultans ou grands émirs. Ex des fondations de l'émir Qusun, très important, favoris des sultans, élevé au grade d'émir des 1000. Le sultan lui fait épouser sa fille, lui donne sa sœur en mariage au sultan. [...]
[...] A l'intérieur de la mosquée, cloison en bois pour isoler le calife lorsque califat proclamé par al-Mustansir. On y trouve aussi une madrasa, une prison, logement pour une partie de l'armée. = Proche des citadelles de Syrie. Pavillon permet au souverain d'assister à revue de troupe. Côté est, porte donne accès au reste de la ville, marque limite entre la casbah et ville, c'est là que le souverain apparaissait les jours de cérémonie et là où on venait lui prêter hommage. Quartier sud : milices chrétiennes logées des Hafsides. Dignitaires. [...]
[...] Souvent dans des quartiers des notables. Aussi extérieur de la ville à proximité des cimetières, plus tranquille, à l'écart de l'agitation urbaine. Occident : Répandues plus tard qu'en Orient, à partir du 13e et surtout à l'époque mérinide (1258-1455), en fondent plusieurs. Se sont des madrasas malikites. Fès notamment, aussi en Ifriqiya début des Hafsides. Leur nombre n'ont jamais atteint au Maghreb le nombre qu'elles ont pu atteindre en Orient. A Damas : 90, à Alep : 45. A Tunis : 19. [...]
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