empire, carolingien, rêve, avorté
En 751, le dernier mérovingien est renversé par le maire du palais qui s'appelle Pépin le Bref. L'Eglise entend tirer profit de cette situation pour totalement changer le régime et elle joint à la volonté de faire un empire chrétien, l'idée de revenir aux sources en faisant de l'ancien empire romain un empire chrétien.
[...] Le pape fait des pippinides une nouvelle dynastie. Au cours de la discussion pour régler les détails militaires le pape sort un document qui est la donation de Constantin qui est un faux document devant servir à la papauté pour justifier sa prétention à la domination universelle aussi bien au spirituel que sur le plan temporel. Ce document repose sur une légende d'après laquelle Constantin atteint de la lèpre est guéri par le baptême, Constantin aurait accordé au pape de l'époque et à ses successeurs la primauté sur tous les autres évêques. [...]
[...] Au bas empire, les fonctionnaires sont des honorati. Sous la royauté mérovingienne, tout agent public avait en charge un honneur. Quant au mot bénéfice, c'est le latin beneficium qui signifie bien fait, donation peu à peu ces deux mots vont se rapprocher et il y aura une fusion qui donnera honneurs bénéficiaires. Au début du VI° siècle, le beneficium n'est qu'une récompense. Exceptionnellement ce beneficium pouvait être immobilier. Fin VI° début VII° il y a une évolution. Les rois vont devoir attirer des fidèles et vont le faire en donnant des récompenses avant qu'ils aient fait le service. [...]
[...] Parmi les vassaux, il y a une pyramide. Par exemple tout en bas, il y a le simple guerrier recommandé, enrôlé dans la milice d'un propriétaire terrien par exemple. Sachant que ce propriétaire lui-même être le vassal de quelqu'un d'autre. Ainsi de suite jusqu'au roi. Or cette pyramide vassalique ne manque pas d'être rapprochée du système carolingien administratif. D'un coté il y a une chaîne de liens personnels ininterrompue, et de l'autre une pyramide administrative discontinue. La politique des carolingiens apparaît qu'après avoir constaté le mauvais fonctionnement du circuit administratif, il y a l'idée d'un circuit de secourt. [...]
[...] L'empire carolingien est une pyramide à plusieurs étages. Au sommet, il y a l'empereur qui tient dans sa main tous les pouvoirs de la puissance publique et siège à Aix la chapelle. Il dispose de plusieurs édifices qui l'aident à gouverner. Tout d'abord il y a le palais dans lequel il y a son état major composé de laïques comme les comtes et à coté, des ecclésiastiques. Ces grands sont répartis entre ses différentes administrations, le tribunal, la chapelle du roi, ou encore son école. [...]
[...] Ils apparaissent comme une force politique très puissante. II) l'émergence d'un nouveau système politique. Hugues Capet était fâché car un comte ne lui obéissait pas. l'appropriation des fonctions publiques. l'hérédité des comtes Le roi les choisissait parmi ses hommes de confiance. En principe les comtes étaient censés rester dans leur pagus quelques années. Ces comtes vont prendre racine dans le pagus et vont perpétrer des abus. Pour limiter ces abus, une stratégie sera de prendre des gens très riches, de la province. [...]
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