L'empire byzantin des Macédoniens (867 - début Xe)

Thèmes abordés

Empire byzantin des Macédoniens, empereur byzantin, pouvoir, pouvoir impérial, dynastie, dieu, empereur, peuple, armées, Religion, administration, renaissance, culture, enseignement, oeuvre, évangélisation, Byzantins, période macédonienne, Empire Byzantin

Résumé du document

Cette période est marquée par une stabilisation de la situation à Byzance et par une construction impériale. Ici, il s'agit d'une dynastie macédonienne, fondée par l'empereur byzantin Basile Ier (867-886). À noter que cette dynastie s'étend jusqu'au milieu du XIe, plus exactement en 1057. Ainsi, c'est une dynastie stable par rapport aux autres dynasties byzantines. Ici, cette stabilité fait suite à une période marquée par de nombreuses crises comme la période iconoclaste, mais aussi les menaces sur les frontières auxquelles les empereurs doivent faire face (Orient, Italie, Balkans). En vérité, cette période est parfois considérée par les historiens comme "l'apogée de l'empire byzantin". En réalité, cela n'est pas une véritable apogée malgré le fait que cette période de stabilité, de reconstruction économique, politique et culturelle. Concernant cette réorganisation de l'empire, ce dernier se stabilise en reprenant progressivement le contrôle des Balkans et surtout en stabilisant les frontières face à l'Islam.

Extraits

[...] Ici, ils réussissent à convertir une grande partie de ces populations, anciennement juifs, au christianisme. Ainsi, ces 2 frères sont des personnages qui bénéficient d'une solide formation religieuse et littéraire. En vérité, certes ils ont eu des fonctions religieuses, mais pas seulement. En réalité, ils sont connus comme "les Apôtres [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ap%C3%B4tre]des Slaves [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Slaves]", c'est-à-dire ceux qui ont évangélisé les peuples slaves de l'Europe centrale [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_centrale]. En d'autres termes, et plus spécifiquement, ils sont surtout célèbres pour la mission qu'ils mènent, entre 862 et 867, auprès des Moraves, à savoir des tribus slaves. [...]

[...] Ainsi, ici, l'empereur résulte d'une élection qui, pour Byzance, est fictive. En réalité, pour l'armée c'est le cas dans le sens où parfois les empereurs peuvent être issus des rangs armées et amenés au pouvoir par l'armée centrale comme par l'armée périphérique des thèmes. En revanche, le sénat ne joue qu'un rôle honorifique, ici, ses membres n'ont pas véritablement de rôle politique. Le peuple, quant à lui, intervient non pas par l'élection mais par l'acclamation. Plus concrètement, la population acclame le nouvel empereur dans l'hippodrome de Constantinople permettant de manifester d'une certaine manière son consentement unanime, face à cette élection voulue par Dieu. [...]

[...] Dans ce livre, l'empereur écrit : "La puissance exécutive exercée dans le rythme et dans l'ordre est l'image de l'harmonie et de l'impulsion imposées par le Démiurge (Dieu)". Ici, le rythme et l'ordre sont à l'image de cet ordre global voulu par Dieu à l'échelle du cosmos univers considéré comme un système bien ordonné). Par ailleurs, ce cérémonial concerne bien évidemment les cérémonies religieuses lorsqu'elles impliquent le pouvoir impérial où participent l'empereur et la cour. De plus, ce cérémonial concerne des cérémonies civiles (ex : couronnement, mariages impériaux, obsèques, promotion de grands dignitaires) mais également des cérémonies profanes (en particulier les courses organisées à l'hippodrome de Constantinople). [...]

[...] Par la suite, étant devenu suffisamment savant, il devient l'assistant de son professeur, puis une fois expérimenté, il fonde sa propre école, qui d'ailleurs fait concurrence à celle de son ancien maître. Enfin, il termine sa vie en tant que moine au mont Athos. ⚠ Remarque : Cependant, il nous est dit que pour ouvrir son école, il doit obtenir l'autorisation de l'empereur. Ici, ce qui est intéressant réside dans le fait que ce processus montre un contrôle certain de l'autorité impériale et du patriarcat de Constantinople sur cet enseignement. A noter également qu'il y a peut-être eu une forme de corporation des professeurs qui permettait de maintenir un certain niveau. [...]

[...] Dans ce sens, Phôtios a produit un certain nombre d'ouvrages théologiques qui défendent l'orthodoxie iconodoule. Ici, cette production écrite se développe, certes à Constantinople et dans le monde byzantin, mais elle commence surtout à se diffuser hors de l'empire. EVANGÉLISATION DES PEUPLES SLAVES DE L'EUROPE CENTRALE (862-867) En vérité, pour comprendre cet aspect, il est nécessaire d'évoquer un moment majeur, à savoir la diffusion de la religion chrétienne grecque au-delà des frontières de l'empire sous l'action de missionnaires notamment Slaves. Plus concrètement, cette diffusion passe par les frères : Constantin-Cyrille (828-869) et Méthode (815/820-885). [...]