Ferveur religieuse, dynamisme monastique, église, société en Occident, L'Église carolingienne
L'Église carolingienne est devenue immensément riche grâce aux dons.
L'Église détient une véritable puissance publique grâce aux terres immunistes: privilège d'exercer le pouvoir public sur ses terres à la place du Roi et de ses agents.
Il y a à partir du VIIIèmé siècle, un grand élan de christianisation, Charlemagne veut christianiser toute la population sous son pouvoir (campagnes et nouvelles populations conquises) et pareil pour ses successeurs.
La volonté des souverains carolingiens est d'unir les peuples par une nouvelle foi, cet élan va se poursuivre.
Cet héritage ne va pas survivre tel quel, il va traverser la crise féodale, l'éclatement du pouvoir central ne va pas le laisser indemne, l'Église va être impliquée de plein pied dans la société féodale.
Néanmoins ce qui caractérise cette période est que la foi, la ferveur religieuse ne cesse d'augmenter par la construction d'Église « la France se couvre d'un blanc manteau d'églises ».
Les monastères deviennent les foyers de profondes réformes de l'Église.
Tout cela n'empêche pas la montée des contestations, la façon dont les clercs agissent, la gestion des hérésies (chrétiens qui cherchent une autre voie)
[...] Le clergé régulier = moines. L'ecclésia avec un e minuscule peu signifier l'édifice sacré dans lequel on célèbre le culte chrétien. Dans les textes du Moyen-Âge, ecclésia peut avoir ces trois sens. Place et rôle de l'Église définit par les seigneurs carolingiens. L'Église carolingienne à la fin du IXe siècle. Les souverains carolingiens avaient mis en place la théocratie royale ( association étroite entre souverain et Église, association entre agents laïques et religieux. Le tout sous la tutelle du Roi. [...]
[...] Cette fonction a été démultipliée à Cluny car Cluny reçoit des donations et les donateurs exigent qu'on prie pour leurs âmes ( prie pour les morts. Le temps de prière est tellement long (10h / jour de liturgies). Réforme a séduit beaucoup de princes qui ont appelé les évêques de Cluny pour réformer les abbayes de leurs principautés. ( Saint Martial de Limoges, Abbaye de Fleuri sur Loire (ou Saint Benoit sur Loire), Moissac, Veselet Allemagne, Flandres, Italie sont touchés par cette réforme clunisienne. [...]
[...] On vénère les restes des saints, quels qu'ils soient. Mis en scène dans des reliquaires qui représentent le saint. (Conques) - Ferveur encouragée par les moines qui brandissent la peur de la fin du millénaire ( rumeurs annonçant l'approche du jugement dernier. Les moines entretiennent cette peur et fomentent les terreurs de l'an mil ( poussent les populations à être chrétien (faire des donations) et respectueux de la morale chrétienne. - Ferveur commence à se traduire par l'intolérance vis à vis des juifs. [...]
[...] L'Église carolingienne est devenue immensément riche grâce aux dons. L'Église détient une véritable puissance publique grâce aux terres immunistes ( privilège d'exercer le pouvoir public sur ses terres à la place du Roi et de ses agents. Il y a à partir du VIIIe siècle, un grand élan de christianisation ( Charlemagne veut christianiser toute la population sous son pouvoir (campagnes et nouvelles populations conquises) et pareil pour ses successeurs. La volonté des souverains carolingiens est d'unir les peuples par une nouvelle foi ( cet élan va se poursuivre. [...]
[...] Cette fondation place l'abbaye dans une situation originale ( dans la charte de fondation il est mentionné que l'abbaye ne sera inféodée sous la tutelle d'aucun seigneur mais à la charge de Pierre et Paul = Saint-Siège. Abbaye donnée aux moines. En 932, le Pape accorde à l'abbaye un privilège très important, appelé privilège d'exemption. L'abbaye est libérée de la tutelle de l'évêque. Les moines n'ont plus aucune tutelle au dessus de leur tête, si ce n'est celle du pape premiers abbés remarquables : Odon (fait en sorte que l'abbaye soit indépendante), Mayeul (en charge de 948 à 994), Odilon (994-1049), Hugues de Semur (1049 1109). [...]
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