église, pape, roi, reine, croisades, ordres monastiques, juridiction pontificale, théocratie, concile
Rappels sur l'Eglise aux XI et au XIIème siècle : force des mouvements monastiques (importants), affirmation de l'autorité pontificale (réforme grégorienne), croisades, et renaissance culturelle qui irrigue en profondeur l'Eglise.
Développement monastique : les mouvements monastiques sont le plus fécond dans le premier 1/3 du XIIème. Essor des différents ordres :
[...] Son fils Henri VI reprend la couronne mais meurt jeune. Affrontements entre Fred II et le pape, il est excommunié mais part en croisade, est excommunié une 2nde fois. A sa mort, son petit fils prend la suite, Konrad mais sans la même ampleur. Avec les monarchies, les papes se heurtent à l'affirmation du pouvoir par exemple avec Jean sans terre en Angleterre interdit jeté sur le royaume anglais par Innocent III. Expédition française conte l'Angleterre soutenue par le pape. [...]
[...] Ce sont les instruments de la centralisation romaine. Naissance d'idéaux comme l'érémitisme. Au début du XIIIème, cela amènera les hérésies. Juridiction Eglise/Royauté Le roi a pour fonction de rendre la justice, de maintenir la paix idée qui se développe rapidement avec l'appui de l'Eglise. Texte fondateur de cet aspect : ordonnance de 1155, assemblée d'évêques et des grands barons autour du roi à Soissons. Le roi donne un texte à le demande du clergé : demande de l'église et avec le consentement des laïcs et Louis VII proclame 10 ans de paix dans le royaume. [...]
[...] L'abbé Hugues aura un rôle actif dans la querelle des investitures le prestige de l'ordre pèse sur la vie de l'Eglise. Construction de Cluny III (début XIIème siècle) qui reflète le pouvoir et la richesse de cette ordre mais très contesté qui donne lieu à la naissance d'autres ordres comme Cîteaux. Un des derniers abbés de Cluny = Pierre le vénérable, puis ensuite déclin. -Cîteaux crée en 1098 en réaction à Cluny qui ne répond plus aux inspirations du temps. [...]
[...] Henri IV lui envoie une lettre et dépose le Pape en 1076 par un concile. Le Pape fait la même chose et dépose l'empereur. Mais avantage pour Grégoire car les grands le suivent. L'empereur fait alors sa pénitence à Canossa mais il continue peu après. Enjeu : grands évêchés et donc argent querelle des investitures. Les choses se calment avec Urbain II où on distingue le spirituel et le temporel. Succès de la croisade ce qui donne plus de poids au pape et on admet la distinction dès 1107 en France. [...]
[...] Cela donne lieu à l naissance d'ordres mi-monastiques mi chevaleresque. 2ème croisade : 1148-1152. Motivation car Edesse est prise par le gouverneur de Mossoul et cela fait peser une menace directe sur les états d'occident en terre sainte et surtout sur Antioche qui est gouverné par l'oncle d'Aliénor, demande l'aide et le roi se croise (surprise même pour Suger). Bernard de Clairvaux prêche à Vézelay en 1146 et c'est lui qui convainc les barons de France de se joindre au roi, ainsi que le roi allemand Konrad III. [...]
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