Economie du Royaume de France, échanges, monnaie, papier monnaie, naissance de l'industrie
Jusqu'à Henri IV, les voies de communications étaient entretenues par les seigneuries et les villes. Les routes ressemblaient le plus souvent à des pistes à peine carrossables. Dès Henri IV, le gouvernement royal s'efforce d'améliorer les voies de communication. Henri IV met en place une administration centralisée et nomme un Grand voyer de France (Sully en 1599) qui était un officier de la couronne responsable des routes royales, des alignements urbains, des places publiques et de l'embellissement des villes en général.
[...] La dime correspond au dixième de la récolte et s'acquitte en nature au moment de la récolte. Le bénéficiaire le perçoit sur le champ. Les paysans considèrent que cette taxation est normale dès lors que l'église accomplissait une tache d'assistance dans ses hôpitaux et avec des œuvres de charité. La dime devait aider l'église dans ces taches et faisait en quelque sorte office de cotisation de sécurité sociale. Les paysans contestent cependant le fait que la dime ne soit pas payée au curé mais à l'évêque ou à une abbaye qui paressait pour étant fort riche. [...]
[...] L'Etat doit selon lui se faire banquier et émettre sous le nom de billets de banque du papier monnaie échangeable contre de l'or ou de l'argent. L'Etat doit également se faire commerçant et les bénéfices retirés doivent permettre de rembourser les dettes et de prêter de l'argent. L'application du système de Law En 1716, le régent va autoriser Law à fonder une banque privée à Paris (la Banque générale). Le système connait un succès dès lors que les négociants reconnaissent le côté pratique du papier monnaie. En 1718, la Banque générale devient la Banque royale. [...]
[...] Du XVIème au XVIIIème siècle, l'impôt va être de plus en plus mal supporté. Les paysans se rendent compte qu'ils sont pratiquement les seuls à payer l'impôt et sont en outre les seuls à être astreint à la corvée des routes. Les paysans commencent à contester et à partir du milieu du XVIIIème siècle, le malaise est très fort. Les troubles sociaux surgissent. [...]
[...] La confiance dans le système s'étant envolé, la Banque royale dut faire face à un véritable krach. La Banque avait émis plus de billets qu'elle n'avait d'or et d'argent en réserve et a fait banqueroute. Les guichets de la banque ferment et de nombreux épargnants font faillite. Les conséquences du système Law On estime que l'effondrement du système Law a contribué à la ruine d'environ 10% de la population française. Lui-même ruiné, John Law est alors contraint de prendre la fuite. [...]
[...] Cette monnaie n'a pas de représentation matérielle. Le louis d'or équivaut à 24 livres et l'écu à 6 livres. Le royaume connait entre 1726 et la fin du XIXème siècle (Révolution mise à part) une grande stabilité monétaire. Malgré tout, la monnaie métallique est toujours insuffisante et on réintroduit progressivement le billet. Le retour au papier monnaie En 1776, Louis XVI créé une banque qui va émettre du papier monnaie : la caisse d'escompte. Elle émet plus de papier monnaie qu'elle n'avait d'or et d'argent tout comme la Banque royale de John Law. [...]
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