Economie, pouvoirs musulmans, Xe-XVe siècle, Etats musulmans, dépenses de l'Etat, Mamlouks, sultanats du Maghreb
Selon Ibn Khaldun mort en 1406, dresse un tableau de l'espace médiéval ayant pour cadre essentiel le gouvernement de l'islam. « Cadre économique » dans un sens large et éloigné du sens actuel tient une place majeure. Pour lui un des éléments déterminants de l'évolution des États musulmans. À ce titre il propose une théorie de l'évolution du pouvoir basée sur l'org éco des États. Pour lui, États et tribus obtenant forces suffisantes pour se comporter comme des États : ces espaces gouvernementaux sont composés de la madina et son espace rural où s'installe et domine la capitale. Espace rural contrôlé du pouvoir est promoteur des principales activités éco, au contraire de la madina présentée comme espace de consommation même de consommation des biens que les zones rurales offrent ou vendent à la ville.
[...] Dépensent sommes astronomiques sur blasons, objets liés à la guerre, tout ce qui rappelle leur différence. Pas tant l'origine que le statut militaire distingue ces soldats du reste de la population. Système apparaissant sous les ayyoubides mais apogée sous les mamelouks. Solde passe à 10 dinars d'or à dinars d'or, soit 2000 dirham d'argent. On a des données précises. Salaire élevé comparé aux autres armées de l'époque. Remise faisant objet de cérémonial en présence de sultan, en cheval, rappelant à qui être fidèle. [...]
[...] Emirs commandent cavaliers sur le champ de bataille. Avec la part versée par l'iqta ils devaient entretenir ces personnages. Selon le rang de l'armée l'émir devait avoir les moyens de payer les cavaliers sous sa responsabilité. Concessions formées de plusieurs villages, terres, avec leurs activités. Mais systématiquement dispersées, divisées, pour éviter forme de féodalité. Emirs disposaient de plusieurs parcelles mais pas d'un grand domaine. Outre distribution et entretien de nourriture et troupes, émirs et soldats pouvaient investir, moyens de se lancer dans des spéculations lucratives. [...]
[...] Constat qui vaut pour l'ensemble. Qadi de Séville donne l'ordre aux estimateurs d'aller dans toutes les propriétés y compris celles des plus riches pour estimer taille et récolte. Pots de vin visiblement assez nombreux. Estimateur : salaire doit être payé par le gouvernement. Ex de ce que représentent liens entre Séville et campagnes dans un cadre particulier, campagnes de Séville à l'ouest sont une des zones les plus riches d'un point de vue agricole d'al-Andalus, aux mains des grandes familles de Séville. [...]
[...] Marque la différence entre les muslims et les autres. Le butin (fay ou ghanima) A constitué jusqu'aux Omeyyades de Damas avant notre période une ressource essentielles tant que les conquêtes ont fonctionné. A partir de la 2e moitié du 8e, ce système s'effondre en particulier après l'échec contre Constantinople. Quand les Abbassides arrivent au pouvoir ils doivent faire évoluer cette fiscalité fondée à présent sur les ressources intérieures. Fondamental car doivent se reposer sur fiscalité de la terre essentiellement. L'organisation des prélèvements Le cadastre du kharaj Ensemble des prélèvements nécessitent administration commandé par le vizir, mise en place d'un cadastre. [...]
[...] III Le commerce à longue distance, une stratégie économique des Etats musulmans Conditions au IXe-Xe siècle Le décollage au IXe Aujourd'hui, le décollage éco de la Med est placé au 9e. En ce qui nous concerne, lorsque les califats omeyyades, fatimides, abbassides, etc. investissent l'espace méditerranéen, l'organisation militaire mais avant tout économique, commercial, est un héritage du 9e. Ce ne sont pas eux qui ont inventés ce système, le font évoluer et l'utilise pour contrôler les espaces du califat. Sahara est devenue un espace d'expansion musulmane par les marchands dès le 9e. [...]
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