La dynastie capétienne, l'élection, trône, héritage, primogéniture, coutume, roi, carolingien, capet
Depuis 877 à 987, le roi est élu. Les grands ont tantôt élu un Carolingien, tantôt un Robertien. En 987 a lieu un tournant, celui qui est élu roi s'appelle Hugues Capet (fondateur de la troisième et dernière dynastie française). Les premiers Capétiens vont créer une nouvelle règle, la première coutume constitutionnelle de la royauté française : les Capétiens vont mettre en place un système qui fait que le trône est dévolu en ligne directe de père en fils et par ordre de primogéniture, par ordre de naissance. La coutume de l'association au trône, le père associe son fils à son gouvernement et la coutume de la primogéniture va être imposée.
[...] Il allait assurément à l'encontre de la doctrine ecclésiastique sur la prévalence de l'élection sur l'hérédité, mais surtout il révélait que le roi de France occidentale n'entendait pas assumer une sorte d'interrègne qui aurait débouché sur la réincorporation de son royaume dans l'Empire. De toute évidence, sa demande visait à perpétuer au bénéfice de sa descendance la division du peuple chrétien. Hugues Capet fut servi par les circonstances. Car, au même moment, il recevait un appel à l'aide désespéré du compte De Barcelone, Borell. [...]
[...] Tous les rois vont agir de la même façon pendant près de 2 siècles, c'est une continuité dans le temps. Il y a là, conditions de création d'une coutume. Il apparait naturel que le fils prenne la succession. Philippe Auguste au début du 13e siècle s'abstient de faire procéder au sacre anticipé, le fils succède de plein droit, la royauté est devenue clairement héréditaire. B. Des circonstances providentielles Les premiers facteurs tiennent du hasard. Les rois ont toujours vécu très longtemps. [...]
[...] Les rois de France sont toujours placés dans la perspective de Roland et de son oncle Charlemagne. Paragraphe 2 : La coutume de la Primogéniture Le problème est posé dès le règne de Robert II, qui est le fils d'Hugues Capet. Tout est parti, d'une querelle de famille. Le roi Robert II a épousé une certaine Constance D'Arles, qui appartient à une famille d'appartenance. Elle a pris l'habitude de participer au gouvernement du royaume. Comme le roi est un peu faible politiquement, il essaye d'épouser l'héritière d'un prince puissant pour avoir le soutien de son beau-père. [...]
[...] Cet apanage est analysé comme la prime de la renonciation à la succession royale. Ce système a un effet négatif : d'un côté, la politique du roi de France consiste à éliminer tous les duchés des comtés, les faire tomber dans les terres royales. Mais les apanages vont à l'encontre de cette politique. Lorsqu'un prince qui a un apanage meurt sans héritier, l'apanage revient au domaine royal. Il suffit de faire preuve de patiente : au moment où il y a cet accord entre les deux frères, il faudra attendre 3 siècles pour qu'un duc de bourgogne meure sans héritier. [...]
[...] L'empereur Germanique a l'appui de la papauté. AdalBéron, la papauté et le roi germanique sont en discussion pour déposer le roi et à placer le royaume sous l'autorité de l'empereur germanique. Le roi Louis V a décidé de faire juger l'archevêque de Reims pour haute trahison pour avoir découvert sa stratégie. Il se trouve que par pur hasard, Louis V tombe de son cheval et sa vie est en péril. La succession du roi est alors discutée. Il y a deux candidats : Un autre descendant de Charlemagne, Charles de Lorraine et Hugues Capet, qui lui est le comte le plus puissant du moment. [...]
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