Religion, Djihad califal, légitimité souveraine, légitimité déléguée, territoire de l'islam, guerre des musulmans
Mohammed prend la tête de l'armée constituée des Bédouins et des Qurayshites de La Mecque qui ont rallié sa cause, qui a combattu les membres de sa tribu qui n'ont pas suivi dans un premier temps le mouvement. Il fait la guerre au nom de l'islam, sur les traces du prophète, devoir essentiel du musulman en état de porter des armes. Pour défendre l'islam, ensemble des croyants et en particulier les califes. Le combattant occupe une place éminente dans la société musulmane, quel que soit son statut. Beaucoup de ces soldats sont des esclaves. Avec les mamelouks, le statut est très particulier, ce sont des esclaves militaires qui sont à la tête de la société. Les califes, successeurs du prophète, héritent de ces pouvoirs. Devaient-ils prendre la tête des armées ou déléguer le commandement ? Statut impérial faisait du calife le seul souverain légitimé à commander l'armée ou désigner. Guerre cadre primordial de l'organisation de la société, sous la responsabilité du souverain et des juristes qui définissent la légitimité de la guerre. Au-delà du cadre théorique, base de la légitimité du calife, émir ou sultan, qui rassemblent les forces armées de l'islam, impliquant l'autorité sur la fiscalité. La grande partie des revenus des souverains sont consacrés à la solde et à la guerre. Entraine un certain nombre de crises financières qui vont priver le calife de Bagdad du pouvoir militaire.
[...] Le seul lieu important du rivat est la frontière. Sous le terme de rivat on voit apparaître l'engagement individuel des combattants associant l'ascèse et la surveillance de l'horizon, et si nécessaire le combat. Cette implication dans le combat connait un succès immédiat. Sur la zone du Taurus on voit apparaître un nombre croissant de ces volontaires qui pratiquent un djihad personnel et collectif. Succès bien aussi d'ascètes renommés. A Alexandrie, on voit apparaître des personnages qui surveillent l'horizon à l'époque omeyyade. [...]
[...] En Al-Andalus il faut attendre 10 ans pour que ces ouvrages écrits sur le Taurus soit recopiés. Ils sont repris et restent le guide djihadiste jusqu'à la fin du Moyen Age. Ex d'une mise à jour de la piété, montre à quel point les califes abbassides incapables de gouverner leur Empire ont réussi à imposer un cadre qui peut être considéré comme un djihad universel à l'échelle de l'islam, adopté par tous les pouvoirs musulmans du Moyen Age, califats, sultanats Au 11e, il y a de nouveaux des attaques de conquêtes, les fameux Turcomans qui investissent l'Anatolie à partir de la Syrie, ils adoptent et aménagent le djihad de la frontière pour en faire leur propre djihad. [...]
[...] Ce calendrier imposé par le souverain est un moyen de garder l'autorité sur les frontières. La frontière sous le contrôle du souverain et de son administration Le souverain et ses représentants ne pouvaient être là tout le temps. Les juristes abbassides insistent sur le caractère régalien de la frontière, les termes de la guerre empruntés au coran n'ont pas changé depuis le début des conquêtes mais redéfinit à cause de l'évolution de la guerre. Des troupes soldées par le califat qui stationnent sur les frontières sont répartis le long des côtes, celle du Proche-Orient les troupes demeuraient à l'intérieur des terres à proximité des capitales qui se trouvaient en arrière comme Homs en Syrie. [...]
[...] Aspects financiers et militaires jouent dans ce changement. A partir de 945 au moment où Abawla prend le pouvoir, le calife si ne peut plus conduire les armées a toujours le rôle de guide et celui apte à légitimer le chef qui conduit ses armées. Cadre particulier : maintien de l'autorité de délégation du pouvoir, incapacité des califes à récupérer le gouvernement des armées à part une exception. En 955, après les Bouyides s'autres groupes comme les Seldjoukides prennent le relai sur les mêmes bases. [...]
[...] Statut impérial faisait du calife le seul souverain légitimé à commander l'armée ou désigner. Guerre cadre primordial de l'organisation de la société, sous la responsabilité du souverain et des juristes qui définissent la légitimité de la guerre. Au-delà du cadre théorique, base de la légitimité du calife, émir ou sultan, qui rassemblent les forces armées de l'islam, impliquant l'autorité sur la fiscalité. La grande partie des revenus des souverains sont consacrés à la solde et à la guerre. Entraine un certain nombre de crises financières qui vont priver le calife de Bagdad du pouvoir militaire. [...]
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