Liens féodaux-vassaliques, hommage, serment de fidélité, osculum, fief, royauté, service d'Ost, hérédité, droit d'aînesse, hommage lige, tribunaux seigneuriaux
Ces liens sont une caractéristique de l'ordre féodal. Chronologiquement ce qui apparait est un lien personnel plus ou moins contraignant qui crée la situation de vassalité. Lui fait suite un lien réel qui crée une relation entre une personne et un objet. Ce lien réel nait à l'occasion de la concession d'un fief qui est la dotation d'un bénéfice à charge pour le bénéficiaire de s'acquitter d'un certain nombre de services.
[...] L'aide pécuniaire correspond à quatre cas : pour l'adoubement du premier fils du seigneur, pour le mariage de la fille ainée du seigneur, pour payer la rançon du seigneur captif ainsi que pour le départ du seigneur à l'instauration des croisades. Le devoir de conseil peut être effectué en siégeant à la cour du seigneur, en participant à la direction de la seigneurie ou en siégeant dans les tribunaux seigneuriaux. 11e siècle : les fiefs et les engagements vassaliques sont indissociables, car les vassaux vont s'engager pour obtenir un fief de la part du seigneur. Ce fief garantit la fidélité du vassal désormais. [...]
[...] L'avidité des fiefs et la multiplication des engagements Les fiefs permettent l'entretien matériel du vassal et de sa famille. Grâce à lui il peut tenir son rang et progresser dans la détention immobilière. Cette avidité comporte un risque, c'est-à-dire réduire à néant la notion même de vassalité qui est à la base une relation personnelle. Pour éviter la multiplication de ces vassalités, un système a été mis en place pour éviter l'anarchie : « hommage lige », qui assure la priorité des services nobles à l'un de ses seigneurs au titre des multiples fiefs qu'il détient. [...]
[...] Le développement des liens féodaux-vassaliques Ces liens sont une caractéristique de l'ordre féodal. Chronologiquement ce qui apparait est un lien personnel plus ou moins contraignant qui crée la situation de vassalité. Lui fait suite un lien réel qui crée une relation entre une personne et un objet. Ce lien réel nait à l'occasion de la concession d'un fief qui est la dotation d'un bénéfice à charge pour le bénéficiaire de s'acquitter d'un certain nombre de services : Ces deux liens vont devenir indissociables. [...]
[...] Les obligations subalternes consistent dans le fait de ne pas nuire aux intérêts de chacun. II. Le fief Le fief est ce qui va remplacer le bénéfice carolingien qui se donnait lorsque le service était rendu par les comtes. Ce fief devenu dotation sous les Carolingiens l'est également sous la relation seigneur-vassal, car le vassal se voit donner un fief au moment où il prête serment. Le fief est la plupart du temps une parcelle de terre concédée par le seigneur. [...]
[...] Pour ce dernier cas, c'était le seigneur ou la jeune fille qui choisissait une personne à épouser. Le droit féodal visant à conserver l'unité du fief va donc devenir un véritable droit d'ainesse déguisé. B. L'aliénabilité des fiefs Elle s'impose au 11e siècle à condition d'être totale. La crainte de l'ordre féodal est la diminution du fief pour éviter un abrègement du fief ainsi nait la loi de l'aliénation. Le « quain » est une part de à donner au seigneur quand il vend ses terres, le vassal va se désengager et exerce la procédure de démission de foi c'est-à-dire « le déveste ». [...]
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