Plan de masse, découverte, Moyen-âge, archive, documentation, archéologie du bâti, archéologie médiévale, technique, Victor Hugo, art, conscience du patrimoine
L'architecture du bâtiment est alors apparue pendant le développement de la conscience du patrimoine.
Dès le 10 aout 1792, un décret est passé pour préserver les objets d'art :
- Intérêt pour la culture et l'éducation
- Volonté de créer des musées pour sauver le patrimoine (Musée des Monuments en 1795)
Il y a alors une quantité colossale d'objets et bâtiments à gérer. Il faut alors tout inventorier, c'est pour cette raison que sont fondés les musées.
[...] Une expédition scientifique est menée. La Commission des Sciences et des Arts est créée en 1798 et part avec les militaires. A son bord : Des historiens, dessinateurs, botanistes etc. La pierre de rosette est donc découverte par les français en 1799. Cette pierre a permis à un égyptologue français de déchiffrer les hiéroglyphes. Les européens sont intéressés par ce qui est exotique, et hors de leurs frontières. « Découverte » du Moyen-Age au XIXe siècle Le Romantisme (mouvement culturel s'exprimant dans tous les arts) permet la redécouverte du Moyen-Age, avec l'arrivée du gothique et les thèmes de la mélancolie (fin XVIIIe siècle). [...]
[...] La cité médiévale de Carcassonne En 1835, la barbacane est pillée pour ses pierres. Un habitant lance les premières fouilles archéologiques de la cathédrale. Prosper Mérimée découvre le site et Viollet-Le-Duc commence les études. La cathédrale est alors classée (la basilique) en 1840, puis les remparts en 1862. Napoléon III soutient financièrement les restaurations, qui prennent fin en 1913, à la veille de la Première Guerre Mondiale. L'archéologie médiévale Les archéologues médiévistes apparaissent : Gabrielle Démians d'Archimbaud (1929 - 2017). [...]
[...] En 1968, le quartier est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Charte Nationale sur la Conservation et la Restauration des monuments et des sites (Charte de Venise adoptée par les pays dans le cadre des restaurations des bâtiments). Dans les années 80, l'archéologie du bâti se développe dans un contexte urbain entre Lyon, Grenoble, Aoste et Genève. Dans les années 90, la discipline prend de la maturité, sans beaucoup de reconnaissance. Dans les années 2000 apparaissent de plus en plus d'archéologues du bâti formés. [...]
[...] De 1989 à 2000, il est maître de conférences en archéologie médiévale à Strasbourg, puis Paris en 2000. Il crée un questionnaire d'études : Première partie : Présentation du site archéologique et son état actuel Géographie : Unités géomorphiques, hydrographie. Emplacements et facteurs de ce choix. Typographie : Disposition d'ensemble, plan et étiquetage : Structures bâties ou non. Plan de masse : agencement du site dans son environnement naturel On commence alors à étiqueter et nommer les bâtiments. On détermine les éléments importants et structurels. [...]
[...] Classement : Catalogues classés des œuvres, ou « protection » La commission des monuments historiques est ainsi créée en 1837. L'inspecteur est seul, face au nombre considérable d'œuvres et monuments. C'est Prosper Mérimée (il n'est ni catholique ni royaliste). En 1842, il initie le classement des monuments historiques (devenu base informatique en 1978). Eugène Viollet-Le-Duc l'aide à restaurer des monuments historiques, notamment : La Basilique de Vézelay en 1840 La Cathédrale de Paris (dont la flèche célèbre) en 1843 La Cathédrale de Lausanne en 1872 Il devient chef du bureau des Monuments historiques en 1846. [...]
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