Le détournement de la Quatrième croisade (1204)

Thèmes abordés

Quatrième croisade, Troisième croisade, 1204, détournement, Empire byzantin, massacre des Latins, Andronic Comnène, Isaac Ange II, Frédérique Barberousse, pape Innocent III, papauté, Constantinople

Résumé du document

Au 12e siècle, les relations entre les Latins installés dans l'Empire byzantin et des Grecs s'enveniment, ayant pour principal grief les nombreux avantages commerciaux dont ces premiers bénéficient. Cette politique d'ouverture envers l'Occident et particulièrement avec les villes de Venise et Gènes avait été mise en place par Alexis, puis son successeur, Manuel Comnène. Le poids que prennent les marchands italiens dans l'Empire devient tel qu'il menace directement les commerçants byzantins, et cette inimitié culmine lorsque le pouvoir impérial s'affaiblit à la mort de l'empereur. Le jeune Alexis II Comnène, guidé par sa mère la régente, mène une politique résolument pro-occidentale, ce qui donne l'opportunité aux ambitieux de s'imposer.

Extraits

[...] Arrivée sur le Bosphore, elle tente de provoquer une révolte intérieure au sein des murs de la ville, en espérant que la population renverse son empereur. Les croisés font défiler leur flotte avec le jeune Alexis à son bord, prétendant au trône. Il est conspué. Ils prennent alors le parti de prendre la ville de Constantinople. L'empereur byzantin disposait alors de trières et des imposantes fortifications de la capitale. Il a également eu le temps de rassembler une importante armée, supérieure aux Latins en nombre. [...]

[...] Si la Troisième croisade ne reprend pas Jérusalem, elle permet de récupérer certains des territoires perdus des États latins d'Orient, qui étaient au bord de la disparition. Elle se termine en 1192. II La déviation de la Quatrième croisade Le rôle d'Innocent III Quant aux relations entre l'Occident et Byzance durant les années suivantes, il s'opère un moment d'apaisement. Isaac II se vit forcé de restaurer les avantages commerciaux envers les puissances maritimes italiennes, qui pratiquaient la piraterie en compensation. [...]

[...] L'empereur a toujours craint un coup d'État et craint que le chaos ne se retourne contre lui. Cependant, la population traumatisée par l'incendie qui s'est déclarée suite à l'assaut ne comprend pas cette politique qui consiste à éviter le conflit et se retourne contre Alexis III. Ce dernier décide alors de quitter Constantinople. Il confie à son gendre Théodore Laskaris la défense de la capitale. La chute finale Les Byzantins acceptent alors de faire du jeune Alexis son empereur, à condition qu'il soit pour le coempereur son père Isaac II, qui avait été écarté du pouvoir. [...]

[...] Le détournement de la Quatrième croisade (1204) Nous chercherons dans de document à détailler et expliquer les événements qui ont conduit au détournement de la Quatrième croisade, en étudiant pour cela la dégradation des rapports entre l'Empire byzantin et les Latins. Table des matières I - L'affaiblissement de l'Empire byzantin Le massacre des Latins Les prémisses : la Troisième croisade II La déviation de la Quatrième croisade Le rôle d'Innocent III Le rôle de Venise III - L'assaut de 1204 La confrontation La chute finale I - L'affaiblissement de l'Empire byzantin Le massacre des Latins Au 12e siècle, les relations entre les Latins installés dans l'Empire byzantin et des Grecs s'enveniment, ayant pour principal grief les nombreux avantages commerciaux dont ces premiers bénéficient. [...]

[...] Ceci lui vaut la haine de la population qui voit ce geste comme un signe de faiblesse extrême, qu'il n'arrivera pas à se concilier. En janvier 1204, la population n'est plus contrôlable, à Sainte-Sophie se réunissent des dignitaires qui décident de se débarrasser d'Alexis le jeune. Parmi eux, Alexis Murtzuphlos prend les devants et assassine l'empereur, puis prend le nom d'Alexis V. Suite à cela, les croisés se déclarent prêts à attaquer si Alexis V ne réitère pas les promesses de son prédécesseur. [...]