Culture dans les royaumes barbares, éducation, trivium, quadrivium, Gaule méridionale, traités grammaticaux, philosophie grecque, Antiquité, Moyen-âge, christianisation, Offa de Murci, Alfred de Wessex, culture monastique, renaissance carolingienne
Au début du VIe siècle, les bases des cultures sont les mêmes, les cultures sont maintenues. L'éducation reste la même. Le programme de l'enseignement constitué des arts libéraux sont constitués de deux champs ; le champ littéraire (trivium, grammaire, rhétorique et philosophie). Et le champ scientifique (quadrivium). Les écoles telles qu'on les connaissait à Rome continuent d'exister notamment en Italie et en Gaule méridionale. Néanmoins elles disparaissent largement en Aquitaine et en Espagne. Dans ces régions, l'éducation ne disparaît pas, mais continue sous une forme privée faite par des maîtres engagés pour l'occasion.
[...] Pour certains il y a une incompatibilité entre la culture classique et la culture chrétienne. Pour Saint-Colomban, la lecture de la bible permet d'occuper l'esprit sans permettre une élévation d'esprit. Avec 12 de ses compagnons, il condamne l'étude. C. Diffusion et pénétration de la culture chrétienne La prédication (qui se déroule une fois par semaine) est un outil de transmission aux non-lettrés et aux laïcs afin de renforcer un attachement profond aux dogmes religieux. La culture permet à l'église d'assurer sa mainmise sur la société. III. La renaissance carolingienne A. [...]
[...] La vie culturelle se développe dans les cours barbares à partir du VIIIe siècle. Offa de Murci et Alfred de Wessex sont les instigateurs du lettrage de la population anglo-saxonne et du développement d'une population hautement lettré. Les rois sont lettrés, ils savent lires, écrire et ont une culture importante. Les nutritis (jeunes nobles) sont nourris culturellement qui apprennent à se battre et à apprendre. La culture devient une facette importante de l'accession à l'aristocratie. La cour est l'endroit du royaume où se forment les élites du royaume. [...]
[...] Ce sont les bases morales et religieuses du barbare. Toutes cultures ne sont pas étrangères, les sagas orales sont des cultures orales importantes, l'écrit est runique d'ordre magique et réservé au druide. L'adoption de la culture des vaincues par le peuple vainqueur est une réalité historique. On peut se demander si les barbares étaient déjà lettrés ou s'ils l'ont acquis par la religion ? Au départ les peuples barbares sont sans cultures traditionnels, très vite les chefs barbares comprennent l'importance de discerner l'apport de la culture romaine et la façon dans laquelle cette culture était un atout dans la pérennisation de leur concrétisation politique. [...]
[...] Ainsi la réouverture des écoles permettrait l'instauration d'un clergé irréprochable. À sa demande, des écoles ouvriront dans les villages et les bourgades. Ainsi revenus chez eux, les enfants pourraient partager leur culture à leurs proches. Chaque monastère doit ouvrir une école tant pour les futurs religieux que pour les laïcs. B. La cour carolingienne, lieu de culture Pour le roi, la cour doit être un rendez-vous de lettrés. Charlemagne suit l'école de Pierre de Pise. Ses enfants suivent les débats intellectuels des Princes afin de s'instruire. [...]
[...] La valeur prédominante est le respect des autorités, considérant que les grands anciens avaient acquis une connaissance et une philosophie indépassable. On considère que l'on ne pourra jamais faire mieux que les anciens. Toutes les classes éduquées proviennent des classes dignes et sénatoriales romaines. Le fait d'être lettré est un signe distinctif d'appartenance à la bonne société. Être lettré est un signe de l'habitus aristocratique. Durant les conquêtes barbares, les classes éduquées ont l'habitude de fuir le danger en s'isolant en conduisant à la disparition de centre d'éducation urbain. B. Les sociétés barbares, des sociétés sans cultures ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture