Croisades, expansion de l'Occident latin XIe XIIIe siècle, prise de Jérusalem, États latins d'Orient, lieux saints, pèlerinage, Empire byzantin, Alexis Ier, bataille de Mantzikert, comté d'Édesse, comté de Tripoli, prise de Constantinople, ordre des Templiers, Fatimides
Le mot "croisade" vient de croix, symbole chrétien, cousu sur le vêtement des croisés, le plus souvent sur l'épaule. Ce n'est pas le mot utilisé par les hommes du Moyen-âge, ils parlaient de "passage" (puisqu'ils devaient faire un très long chemin pour y parvenir), de "pèlerinage" aussi (Jérusalem qui est le but, étant un lieu traditionnel de pèlerinage) ou encore de "voyage". Ce point de vocabulaire n'est nullement secondaire ; il met au contraire sur la voie de la compréhension d'un phénomène difficilement concevable en dehors du contexte religieux de l'Occident médiéval. Ce que nous appelons la croisade fut en effet vécu par les contemporains dans le prolongement de ce geste de dévotion si prisé qu'est le pèlerinage.
Omniprésente dans les invocations liturgiques, Jérusalem est aux origines bibliques du christianisme, en son cœur, centre de la vie terrestre du Christ, lieu de sa mort et de sa résurrection, en son terme, figure de la Cité promise à la fin des temps. Bien que sa visite ne soit pas une obligation pour le croyant, à la différence de celle de la Mecque pour le musulman, elle du nourrir plus d'un rêve. Il y a eu huit expéditions au Proche-Orient entre 1095 et 1272, qui ont eu pour but de libérer les lieux saints (qui ont vu naître, vivre et mourir le Christ), en Palestine, Bethléem et Jérusalem.
[...] VII L'expansion de l'Occident latin XI XIII P Le mot Croisade, vient de croix, symbole chrétien, cousu sur le vêtement des croisés, le plus souvent sur l'épaule. Ce n'est pas le mot utilisé par les hommes du Moyen-âge, ils parlaient de « passage », (puisqu'ils devaient faire un très long chemin pour y parvenir), de « pèlerinage » aussi (Jérusalem qui est le but, étant un lieu traditionnel de pèlerinage) ou encore de « voyage ». Ce point de vocabulaire n'est nullement secondaire ; il met au contraire sur la voie de la compréhension d'un phénomène difficilement concevable en dehors du contexte religieux de l'Occident médiéval. [...]
[...] L'église de Rome va chercher à les canaliser : la paix de dieu, la trêve de dieu, en interdisant les combats certains jours, par exemple, ou en invitant les seigneurs à partir en croisade. C'était le moyen d'utiliser leurs capacités de guerriers contre les infidèles et non pas entre chrétiens. Une forme d'exportation de la violence des seigneurs. Cette politique religieuse entre dans le cadre de la réforme grégorienne (Grégoire VII lutte contre les travers, les pêchers et cherche à soustraire l Eglise de l'influence des princes. L'Église essaye de pacifier la société. [...]
[...] Ordres qui ont une vocation d'aide aux populations et aux pèlerins. Tous les deux ont comme symbole la croix. Les Hospitaliers, créé en 1113, la pour but était de soigner les croisés. L'hôpital est placé sous la protection de St Jean Baptise. Le Pape soutien la création de cet ordre et les frères qui sont membres portent un manteau avec la croix rouge sur fond blanc. L'ordre des Templiers, créé 1129, fait référence au temple de Salomon qui était à Jérusalem. [...]
[...] Ils recevront aussi une indulgence, remise de peine du péché à condition que le pénitent soit contrit et absout réparation). Mais très vite, le politique va interférer. Qui dirige la croisade ? Théoriquement, le chef militaire aurait dû être l'empereur. Mais au XI, l'empereur est en constante opposition avec le pape, la querelle des investitures. L'empereur veut dominer l'Eglise et le Pape considère qu'il est le chef de l'Eglise. Ce sont des princes comme Godefroy de Bouillon, Robert de Flandres et Raymond de St Gilles qui vont prendre la tête des expéditions. Les routes pour Jérusalem sont terrestres. [...]
[...] Il y a pourtant eu certains princes qui ont fait des vœux, comme par exemple en 1454 (les turcs prennent Constantinople en 53) le duc de Bourgogne, Philippe le Bon fait un grand banquet et ils font un vœu sur un faisan (usage de l'époque) de partir en croisade. Et ce faisan est ensuite mangé par l'ensemble des seigneurs qui sont là. Le vœu du faisan pour libérer les lieux saints, mais des problèmes intérieurs dans le duché de bourgogne l'en empêcheront. On parle tout le temps de la croisade mais on n'y va plus. On en parle comme un remord. C'est un idéal. [...]
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