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La période iconoclaste de l'Empire byzantin (726-843) est la période durant laquelle les empereurs byzantins iconoclastes interdisent le culte des icônes et ordonnent la destruction systématique des images représentant le Christ ou les saints, qu'il s'agisse de mosaïques dans les églises, d'images peintes ou d'enluminures de livres.
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En 827, un des émirs d'Ifriqiya (une partie de l'Afrique du Nord) décide de mettre pied en Sicile et gagne la soumission de l'île qui était contrôlée par Byzance. Ici, c'est un véritable coup dur pour les byzantins du fait que le territoire sicilien constituait une terre riche et stratégique à leur égard.
À partir de la Sicile, les musulmans disposent d'une base pour mener des raids au coeur de l'Italie afin de s'installer dans certaines zones. Par exemple, ils créent l'émirat de Bari (847-871). Désormais, Byzance n'a plus aucun contrôle vers le sud de l'Italie.
Par ailleurs, la même année, en 827, les musulmans mettent la main sur la Crète.
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Au dernier quart du VIIIe, progressivement, Byzance reprend la main en réinstaurant son autorité sur les Slaves de Grèce qui s'étaient installés au VIe, comme précisé précédemment.
Cette mainmise de Constantinople passe notamment par la création de thèmes (division administrative) comme la Thrace, la Macédoine, la Thessalonique ou encore le Péloponnèse.
Dans ces territoires tenus par Constantinople, malgré le fait que des révoltes slaves persistent, celles-ci sont rapidement résorbées par les armées byzantines.
[...] Ici, ce principe ne relève pas de l'idolâtrie (culte des idoles). Cela participe à la sainteté du modèle. La différence d'essence entre l'image et son prototype En outre, l'iconodulie n'est pas condamnable, elle est souhaitable car les images permettent de rendre visible ce qui est invisible (ex : Christ, Vierge, saints morts). Cela rend aussi visible leurs caractères sacrés. Ici, l'image permet d'accéder au sacré en montrant quelque chose. Ainsi, à partir de ce moment, il est possible de considérer le fait que le croyant n'adore par l'image pour elle-même, mais pour ce qu'elle représente. [...]
[...] *feu grégeois : mélange [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lange]inflammable inventé [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Inflammabilit%C3%A9]par l'architecte Callinicus, brûlant même au contact de l'eau pour la fabrication d'engins incendiaires [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie]utilisés au cours des sièges [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_(militaire)]et des combats navals. [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_navale] Cela permet à Constantinople de continuer à être ravitaillée par mer tandis que l'armée arabe est frappée par la famine [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Famine]et les maladies au cours de l'hiver inhabituellement dur qui suit. Lors du printemps 718 [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/718], les deux flottes arabes envoyées en renfort sont détruites par les byzantins après que leur équipage chrétien eut fait défection. Ici, à la suite de ces multiples événements, les armées musulmanes sont dans une situation inquiétante. [...]
[...] Ayant une forte dimension doctrinale, cette crise expose aussi des enjeux politiques dans l'empire byzantin. Sur le plan politique, cette crise a manifesté le fait qu'à chaque changement politique, l'empereur, l'impératrice ou la régente prenait la décision en convoquant un concile. En vérité, le pouvoir byzantin a utilisé cette politique religieuse afin de répondre à des défis, certes de ce domaine, mais également politiques. Autrement dit, lorsque des moments de crise sont apparus, le souverain byzantin prenait en main l'Église par l'intermédiaire de son autorité impériale et disciplinaire certaine. [...]
[...] Par exemple, ils créent l'émirat de Bari (847-871). Désormais, Byzance n'a plus aucun contrôle vers le sud de l'Italie. Par ailleurs, la même année, en 827, les musulmans mettent la main sur la Crète. En somme, ici, l'empire byzantin est certes stabilisé à l'est, mais, fortement destabilisé vers la Méditerranée. Les Balkans Dans les Balkans, il est impératif pour Byzance de garder le contrôle des territoires en mer Egée et en mer Noire notamment pour des raisons commerciales, et plus particulièrement avec la production de céréales. [...]
[...] De fait, il ne faut donc pas leur donner d'accord. Ainsi, face à ces oppositions, de nombreux débats ont lieu entre les évêques et les patriarches. En outre, c'est dans ce contexte que surviennent une série de catastrophes et de malheurs : 726 : éruption volcanique sur l'île de Théra (Mer Egée) quelques dégâts 727 : siège de la cité de Nicée (Nord-Ouest de l'Anatolie) par les Arabes victoire byzantine En réalité, ces menaces sont interprétées comme le résultat de la colère de Dieu. [...]
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