Sciences humaines et arts, Crise de la royauté féodale, naissance de l'Etat anglais, 1206-1306, politique de l'Angleterre, ambitions royales, Jean Sans Peur, Edouard Ier, Grande Charte
Le XIIIe siècle est capital dans la politique de l'Angleterre. Il y a une série de mouvements qui apparaissent (exemple : Parlement) qui existent toujours aujourd'hui. La France va plus vers une monarchie alors que l'Angleterre a vu les tentatives monarchiques. Nait une « société politique » (comme le dit Jean-Philippe Genet), c'est-à-dire une élite (barons, grande bourgeoisie, membres du haut clergé) au sein de la population anglaise. Ce groupe social exige d'avoir un contrôle sur les décisions qui concernent l'ensemble de la collectivité politique. Il n'y a pas de parti politique au sens contemporain donc il est difficile de suivre le détail des événements, car chacun défend ses propres intérêts. Il y a une croissance exceptionnelle du monde méditerranéen et de l'Angleterre (vers 1300, on dépasse les 4 millions d'habitants) avec l'exportation de la laine.
[...] La papauté accepte finalement aux royaumes de taxer leur clergé. Affrontement avec la noblesse : en 1297, le maréchal et le connétable de France refusent d'aller servir en Guyenne. La naissance d'une société politique Le sens de la Grande Charte et des Provisions société politique : naissance d'espaces, de lieux de délibération où l'on traite de choix politiques. En France, cela est limité au conseil du roi. Naissance par l'exigence de la population d'avoir leur mot à dire. La Grande Charte de 1295 est considérée comme la constitution anglaise. [...]
[...] C'est d'abord une cour de justice qui accepte des pétitions privées. Il a une fonction législative : il promulgue des statuts qui sont des lois. Aussi une fonction de délibération. Faculté de refuser la levée d'impôts. Les progrès de l'Etat moderne La justice Les barons ont systématiquement recours à la justice pour régler leur conflit et assurer la transmission de leurs biens à leurs héritiers. Dans les sociétés rurales, la justice a une place centrale dans le fonctionnement des activités. [...]
[...] - Les rois de France, et en particulier Saint Louis. Les barons contre les ambitions royales Jean Sans Peur, le roi honni L'échec de la reconquête 1199 : Jean Sans Terre devient roi et multiplie les maladresses politiques. Il épouse Isabelle d'Angoulême, alors promise au seigneur de Lusignan. Celui-ci fait appel à son seigneur, qui est le comte de Poitou mais aussi le roi d'Angleterre, Jean Sans Terre. Il refuse de se juger lui-même ; il y a déni de justice et ceci autorise le seigneur de Lusignan à faire appel au seigneur de son seigneur qui est le roi de France, Philippe Auguste. [...]
[...] Il y a une inspiration religieuse : les franciscains cherchent des solutions pour relier la croissance et la religion. Il y a des acteurs avec des intérêts divergents : - Les rois de la dynastie des Plantagenet, ancrée dans son passé français et liée au continent par les mariages, héritages Ils vivent, à partir de 1202, dans le souci de reprendre leur héritage continental perdu ou de le conserver. Ils voudraient suivre une évolution, comparable à celle des Capétiens à la même époque, en laissant au roi les décisions importantes même si il doit en avertir et en discuter avec son Conseil. [...]
[...] Un financement contesté L'ost ne suffit pas. Jean Sans Terre a de grands besoins en argent. En 1207, une taxe du 13ème est levée sur les transactions, elle rapporte beaucoup par rapport aux autres impôts. Sont mis à contribution : les Juifs, les sheriff à qui Jean Sans Terre demande plus de ferme qu'avant. Il remplace l'ost par l'écuage, un impôt. Il utilise aussi la prérogative du roi : il confisque les fiefs vides et les donne aux héritiers en change d'une compensation très importante. [...]
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