Cours d'histoire sur le Royaume franc à la mort de Charles Martel (741). A sa mort en 741, le maire du palais d'Austrasie et de Neustrie est inhumé dans la basilique Saint Denis, parmi les rois. Pourtant Charles Martel n'a jamais été roi des francs. Il réussit à s'imposer face à la monarchie mérovingienne en déclin depuis la fin du VIIe siècle. Grâce à plusieurs victoires militaires et de nombreuses conquêtes, il pu asseoir son pouvoir sur le royaume et, profitant de la faiblesse du roi Thierry IV, il s'installa peu à peu à la place. A sa mort il cède le royaume franc à ses deux fils : Carloman et Pépin le Bref. Le royaume franc est fort, et cela il le doit largement à la famille des Pippinides dont est issu Charles Martel, fils illégitime de Pépin de Herstal. Pendant le règne des « Rois fainéants », les Pippinides n'auront de cesse d'accroître leur pouvoir en occupant des postes importants au sein du Royaume et d'agrandir celui-ci au profit de la famille royale décadente mérovingienne. En 741, l'avènement des carolingiens est proche. 741 est donc une date clé dans l'histoire franque, et l'on est en droit de se demander en quoi le Royaume franc se trouve t-il dans une période charnière de son histoire ?
[...] Grâce à plusieurs victoires militaires et de nombreuses conquêtes, il pu asseoir son pouvoir sur le royaume et, profitant de la faiblesse du roi Thierry IV, il s'installa peu à peu à la place. A sa mort il cède le royaume franc à ses deux fils : Carloman et Pépin le Bref. Le royaume franc est fort, et cela il le doit largement à la famille des Pippinides dont est issu Charles Martel, fils illégitime de Pépin de Herstal. Pendant le règne des Rois fainéants les Pippinides n'auront de cesse d'accroître leur pouvoir en occupant des postes importants au sein du Royaume et d'agrandir celui-ci au profit de la famille royale décadente mérovingienne. [...]
[...] Et, lorsque s'impose à la mairie du palais la dynastie pippinide (avec Pépin de Herstal puis Charles Martel), leur pouvoir se limite à une simple signature apposée au bas des actes officiels. Charles Martel place dans un monastère le dernier Mérovingien, le jeune Childéric III. En 743, les fils de Charles Martel, Carloman et son frère Pépin le Bref, tous deux maires des palais de Neustrie et d'Austrasie, rappellent Childéric III pour qu'il légitime leur pouvoir. Lorsque Pépin, après avoir obtenu l'aval du pape et des principaux comtes pour s'emparer de la couronne, devient en 751 le seul princeps francorum, il se défait de Childéric III en le faisant tonsurer (porter les cheveux longs était signe de royauté) et en le renvoyant au monastère dans lequel il meurt quatre ans plus tard L'inutilité d'un Roi Pour prouver l'inutilité des rois mérovingiens, Charles Martel laisse le trône vacant après la mort de Thierry IV en 737. [...]
[...] L'ascension des Pippinides continua avec Pépin de Herstal (ou Pépin le Jeune), fils d'Ansegisel, dont la victoire sur les Neustriens à Tertry (687) en fit le maître effectif des trois royaumes francs, d'Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne, bien qu'il eût conservé la fiction de la royauté mérovingienne en maintenant Thierry III sur le trône L'œuvre de Charles Martel Fils bâtard de Pépin II de Herstal Charles Martel accède à la Mairie du Palais d'Austrasie en 715. Homme de guerre remarquable, mais aussi fin politique, Charles s'empresse de reconnaître la dérisoire souveraineté de Chilpéric II, puis de Thierry IV, afin de s'attacher la confiance de l'aristocratie neustrienne. Maire de deux palais, Charles ne détient pas encore la totalité du pouvoir : l'Aquitaine, dirigée par Eudes, garde son autonomie; les princes évêques restent puissants, notamment en Bourgogne. Mais, surtout, la pression croissante des Arabes sur le midi de la France devient un danger mortel. [...]
[...] A partir 741 débute une nouvelle ère de conquêtes avec Pépin le Bref en Lombardie, son sacrement à Saint Denis par Saint Boniface en 751, puis par le Pape Etienne II en 754. C'est le début de la monarchie de droit divin qui va perdurer pendant plus de milles ans en France. C'est aussi le petit fils de Charles Martel, le célèbre Charlemagne qui va donner son nom à la dynastie carolingienne (Carolus Magnus en latin) et conquérir un vaste Empire sur lequel s'appuieront les Etats Pontificaux. [...]
[...] Bibliographie et sources : - Dictionnaire Historique, L.Vallaud. [...]
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