Construction de la Chrétienté, Chrétienté latine, monde byzantin, Ouen, Didier, Éloi, Moyen-âge, évêque de Vienne Mamert, Itta, Pépin Ier, Gertrude, Dagobert, Charlemagne, Louis le Pieux, Benoît d'Aniane, pouvoir laïque, alliance, église, pouvoir royal
Période de christianisation : il s'agit pour l'Église de marquer en profondeur les cadres de vie et les consciences. Condition préalable : l'alliance avec le pouvoir, alliance profitable aux deux parties et qui ouvre la voie à un chantier séculaire de structuration double - mentale et spatiale - dont il conviendra, au terme de la réflexion, de marquer les limites.
[...] idéologie à l'œuvre dans la politique religieuse et culturelle de Charlemagne). B. L'Église et l'aristocratie 1 Le Catholicisme permet la fusion des deux aristocraties, réalisée dès la fin du VIe siècle (souligner qu'il s'agit là d'un schéma que l'on retrouve dans d'autres royaumes barbares après la conversion du souverain au Catholicisme : les royaumes qui manqueront ce tournant mourront) L'Église profite de sa relation privilégiée avec l'aristocratie : cf. en particulier les fondations de monastères (exemples : Radegonde, princesse thuringienne et accessoirement l'une des femmes de Clotaire Ier, fondatrice de Sainte-Croix de Poitiers en 587 ; Itta, veuve de Pépin Ier, et sa fille Gertrude, fondatrices vers 648-649 de l'abbaye de Nivelles), la masse des vocations dans l'aristocratie, l'importance des donations qui font des monastères des centres économiques essentiels Ce lien étroit a un double prix : une pesanteur sociologique inévitable qui, à terme, entraînera un besoin de rénovation ; une mainmise de l'aristocratie sur l'Église qui, à terme, entraînera des réactions [cf. [...]
[...] Le corps social Dans cette partie, on procédera à rebours en partant de la société d'ordres du Moyen Âge « classique », a fortiori pour ce que cette construction a d'artificiel et de théorique Rôle essentiel de l'Église dans l'élaboration de la fameuse tripartition sociale, depuis le moine Haymon d'Auxerre au milieu du IXe siècle jusqu'à Adalbéron de Laon et Gérard de Cambrai vers 1030 : il s'agit alors, pour une étroite minorité de clercs, de compenser sur le terrain de l'idéologie l'effacement croissant du pouvoir royal, et de remettre en ordre — de façon toute théorique — une société politique en profonde transformation. Au cœur du dispositif : la collaboration du roi et de l'Église, pierre angulaire de la construction franque sous les Mérovingiens et les Carolingiens. Au sommet de la hiérarchie : les clercs Force structurante majeure de la société et du regard que celle-ci pose sur elle-même, tout au long du haut Moyen Âge : l'exaltation de ceux qui prient, les oratores. [...]
[...] La construction décisive de la Chrétienté - Église et société sous les Mérovingiens et les Carolingiens Les relations entre la Latine et le monde byzantin, du milieu du VIIIe siècle au milieu du XVe siècle Période de christianisation : il s'agit pour l'Église de marquer en profondeur les cadres de vie et les consciences. Condition préalable : l'alliance avec le pouvoir, alliance profitable aux deux parties et qui ouvre la voie à un chantier séculaire de structuration double — mentale et spatiale — dont il conviendra, au terme de la réflexion, de marquer les limites. [...]
[...] En trois domaines au moins la résistance à l'Église se prolongera au-delà de l'An Mil : les rites de fertilité, de fécondité et de protection contre le malheur biologique et climatique ; les pratiques funéraires ; la maîtrise du calendrier et la prévision de l'avenir Avec l'affaiblissement de la royauté, l'Église du Xe siècle est aux mains des aristocrates laïques et connaît une crise grave. Du début du VIe siècle à la fin du Xe siècle, l'action de l'Église sur la société est exceptionnelle, et croissante sa place dans cette même société. À la veille de l'An Mil, c'est désormais la place du Siècle dans l'institution ecclésiale qui pose problème . [...]
[...] La pénétration du message A. L'encadrement des hommes : le clergé 1 Aux VIe-VIIe siècles : efforts et limites de l'œuvre de formation des clercs 2 Pépin, Charlemagne et la restauration de la discipline ecclésiastique 3 Former les clercs : la politique culturelle de Charlemagne B. Les moyens de la conversion : les pratiques 1 La pastorale 2 Les sacrements : en particulier Eucharistie (d'un point de vue liturgique, le canon romain du sacrifice eucharistique est à peu près en place vers 600), baptême (le sacrement fondamental pour les fidèles, d'où l'importance du baptistère. [...]
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