A la fin du Moyen-Age, on assiste à l'émergence des Etats au détriment des luttes entre empereurs et papes. La France et l'Angleterre sont les deux plus grandes monarchies d'Europe à ce moment-là. Leur affrontement sort d'un cadre plus large que la guerre de cent ans et participe à l'affirmation et à l'identité de ces deux royaumes. C'est un fait dans l'histoire humaine: on affirme son identité toujours face à quelqu'un d'autre.
C'est souvent dans la guerre que des Etats se sont affirmés et deviennent une nation, elle forge l'identité, les fiertés de chacun.
[...] (Royaume de Sicile) Vassalité théorique qui se traduit par la remise annuelle d'un cens qui est assez symbolique, au 14e il n'est même plus versé et on finit par mettre fin à cette vassalité. On sent qu'il y a des rapports compliqués et le roi d'Angleterre a du mal à se défaire de cela. Rapport avec les nobles et l'aristocratie : Roi de France qui affirme de plus en plus clairement sa suzeraineté et le fait qu'il est au-dessus de tout le monde ; il exige de ces vassaux : l'hommage oblige (supérieur à tous les autres et qui doit s'imposer au- dessus de tous les autres serments). [...]
[...] Ne s'intéresse pas à cette lutte et veut faire la paix. Traité de Paris est un compromis ou Louis IX reconnaît les possessions territoriales anglaises en Aquitaine, mais moyennement l'hommage vassalique du roi de France. Ce traité est une solution sur le court terme et est porteur de mal entendu et de problèmes. Cet hommage là, qui est un classique du droit féodal, va devenir très vite insupportable. Dans les années 1320 la tension monte, la question de l'hommage devient cruciale. [...]
[...] Il faut du temps avant de lancer les opérations. La guerre du 14e n'est pas une guerre massive, ce sont des expéditions militaires ponctuelles violentes : ce sont des chevauchées. Mais ce qui se passe très vite : les Anglais sur le champ de bataille sont supérieurs incontestablement. D'emblée les victoires anglaises sont spectaculaires et s'accumulent. En 1340 : bataille de l'Ecluse qui sera la seule bataille navale de cette guerre. Elle se passe dans les Flandres, sur bras de mer qui permet d'accéder à Bruges. [...]
[...] A l'occasion de ces crises, comme le pouvoir royal devient plus compliqué à exercer on voit réapparaitre les grands-ducs. Parmi eux, le duc de Bourgogne, homme de pouvoir, c'est Philippe de Hardi et après jean sans Peur ou on voit apparaître une rivalité avec le jeune frère du roi Louis d'Orléans. Au début du 15e cette rivalité se transforme en affrontement. En 1407 Louis d'Orléans est assassiné dans Paris par les hommes du Duc de Bourgogne. Ce dernier ne s'en cache pas. [...]
[...] Parlement, état comme nom, en castille ce sont des Cortes. Idée d'un pouvoir qui doit être conseiller par des assemblées plus ou moins représentatives. Leur place et l'importance qu'elle occupe est différente selon les royaumes concernés : en Angleterre le poids du parlement est très important. Rôle politique qui apparaît des le 13e et au 14e commence cette distinction entre la chambres des lords et chambres des communes ( elle, elle sous-entend il n'y a plus seulement l'aristocratie qui intervient) En France les parlements ont un rôle moins politique, ce sont avant tout des cours de justice, mais au 14e on voit des tentatives pour leur donner un rôle plus important. [...]
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